Quatorze

Battements de Cœur Shaumbra

ÉCOUTEZ

Par Jean Tinder

Manager de Contenu, Shaumbra Magazine, Avril 2022

www.crimsoncircle.com

Une communication claire semble sacrément importante de nos jours, étant donné qu'elle (en tant qu'énergie) constitue tout dans notre réalité ET est un élément essentiel de la paix, puisqu'un conflit ne peut être résolu sans communication. J'ai exploré cette question et j'aimerais partager quelques éléments.

J'ai observé que la plupart des humains ont tendance à ne pas très bien écouter. Nous passons beaucoup de temps à composer une réponse dans notre tête, à chercher une occasion de l'exprimer, ou simplement à nous interrompre avec n'importe quoi (je suis moi-même très coupable de cela.

Mais voici ce que l'Institut des États-Unis pour la paix (usip.org) a à dire sur la communication : « Une communication efficace consiste à la fois à parler et à écouter. L'écoute active est une façon d'écouter et de répondre à une autre personne ce qui améliore la compréhension mutuelle. »

J'ai  l'intuition que l'écoute active est un élément important pour comprendre comment l'énergie/la communication nous sert.

Chaque fois qu'Adamus parle de ce genre de choses/ de ce sujet, je commence immédiatement à essayer de trouver comment amener l'énergie à coopérer avec moi (en oubliant souvent qu'elle m'a déjà servi avec une précision/une exactitude de 100%). Le monde est rempli de schémas/ de plans et de stratégies pour plier la vie à nos désirs, et c'est souvent la première réponse à ce qu'Adamus partage : Je suis occupée à dire à l'énergie ce qu'elle devrait faire, mais je n'écoute pas vraiment ce qui se passe réellement.

Une autre chose que j'ai remarquée, c'est à quel point il est habituel de voir les choses d'une certaine manière, à tel point que lorsqu'une nouvelle perspective est disponible, il est facile de la manquer. En d'autres termes, "Qu'est-ce qui ne va pas chez moi maintenant?" est le filtre par défaut à travers lequel je m'entends habituellement, même s'il existe de nombreuses autres perspectives que je pourrais écouter !

Au moment où j'écris ceci, je profite des douces brises tropicales d'Hawaï.

Le fait de travailler depuis Kona pendant plusieurs semaines a renforcé la certitude que j'ai le meilleur travail du monde. Et pourtant, c'est remarquable à quel point mon cher humain a du mal à recevoir une telle grâce.

Apparemment, la souffrance est si familière que l'excès d'une bonne chose déclenche toujours un léger sentiment de culpabilité.

« Ne devrais-je pas travailler plus dur pour mériter ça? » (Donc, même avec

toutes ces productions, tu es aussi volontaire pour les soirées ?)

« Ne devrais-je pas avoir quelques douleurs et des cicatrices pour prouver que j'ai mérité ce privilège? »

 (Très bien, voici une chute sur les rochers. Tu te sens plus digne maintenant ?)

« Dois-je vraiment être aussi heureuse? » (Ouais, descends de quelques crans avant de casser quelque chose. Heureuse maintenant?)

« Tu n'es pas en vacances, arrête de jouer autant ! » (Attendez, ça ressemble

à une voix de mon passé. Ha, je t'ai eu, je t'ai eu !)

Alors oui, j'entends ce que ces petites voix odieuses et sarcastiques ont à dire, mais quand je me souviens d'écouter ce qui est réellement vrai, la vie s'ouvre avec émerveillement. Quelque chose de curieux à noter est, que le sarcasme, si les mots continuent de tourner, je me rappelle d'écouter plus profondément.

Qu'est-ce que mon corps ressent ? Qu'est-ce qui me fait vibrer quand les oiseaux chantent ? Comment la brise me touche-t-elle ? Y a-t-il quelque chose dans mon être qui ressemble à une expansion douce au lieu d'une agitation intense ? Parce que c'est là que je trouverai le trésor.

Récemment, j'ai traversé une période d'obscurité. Elle a été relativement courte, mais très sombre et extrêmement douloureuse. Je l'ai bien cachée, de sorte que personne n'était au courant des voix désagréables et des doigts glacés qui essayaient de me faire tomber. La plupart du temps, ma vie est (enfin) devenue un flux de facilité et de grâce, un flux qui n'est pas basé sur les circonstances extérieures mais sur ma connexion intérieure avec le Soi (qui a ensuite, une drôle de façon d'adoucir mon monde extérieur).  Même avec le chaos mondial qui affecte les amis et la famille, l'équilibre personnel est resté assez stable, et ce fut donc une surprise lorsque mon monde intérieur a plongé dans une obscurité déchiquetée.

Comme des démons qui chuchotent d'horribles choses dans mon esprit/mental, des voix harcelantes se moquaient de toutes les bonnes choses que je ressentais.

Cela devenait difficile de faire face à la situation, et même le fait de me rappeler que « ce n'est pas à moi » ne m'aidait pas.

En même temps, quelque chose d'autre se passait, une déconnexion entre mes sentiments intérieurs et mes expressions extérieures. La vieille habitude de cacher ma lumière exigeait une obéissance– « retiens-toi, ferme-toi, colle un sourire, ne fais pas de vagues» - et je suivais parfaitement ces stupides règles intérieures. Cela semblait être le moyen de rester « en sécurité », mais en réalité, cela signifiait simplement que la douleur était entièrement auto-infligée.

Puis j'ai écouté plus profondément.

Quelque chose à l'intérieur voulait être autorisé, ressenti, exprimé et entendu - au moins par moi. Et donc, malgré la terreur, j'ai laissé échapper un murmure de ce moi caché. Mes pires craintes d'être rejetée, moquée, ridiculisée, humiliée ne se sont pas réalisées. Au lieu de cela, je me suis sentie reçue, comprise et surtout acceptée – en particulier par moi-même.

À chaque pas dans la lumière de ma propre acceptation,  l'obscurité intérieure s'est levée.

Parce que j'ai vraiment écouté tout ce qui était à l'intérieur, au lieu de me classer, moi-même et mon monde en «bien» et «mal», ma lumière pouvait briller à nouveau, apaisant l'obscurité et la douleur. Il est amusant de constater que c'est à peu près au même moment qu'Adamus a enregistré I Am Light 5 (Je Suis Lumière), ma Pause du Maître préférée.

Tant de douleur que l'on endure dans sa vie, physique ou émotionnelle, vient du fait que l'on retient la lumière, quand on la supprime, quand on lui tourne le dos.

C'est un mécanisme intégré pour dire: «  Non, ouvre-toi. »

Cela semblerait contre-intuitif pour la plupart des gens, qui se diraient alors: « Non, je dois me fermer davantage pour que ça ne fasse pas aussi mal. Je dois restreindre le flux de lumière et d'énergie. » Mais en fait, non, il s'agit de s'ouvrir.

Toute cette douleur - émotionnelle, physique - est due au fait que vous vous retenez, et ce n'est pas naturel. Cela va être douloureux si vous réprimez. Cela se manifestera dans votre corps, même dans vos pensées.

Il s'agit vraiment de s'ouvrir à la lumière.

~ Extrait de « Je Suis Lumière »

Apparemment, peu importe que ce qui se trouve à l'intérieur soit « bon » ou « mauvais », approprié ou non. C'était ma propre expérience ressentie, et donc digne de ma lumière et de mon expression. Quand j'ai cessé de me retenir, tout a recommencé à couler.

Une autre expérience « d'écoute » s'est produite, il y a peu de temps. Comme

Je suis sûre que vous le ressentez, les énergies sont comme un chaos à une vitesse fulgurante/ vertigineuse en ce moment ; c'est beaucoup à assimiler/ à absorber et pour garder l'équilibre. Au cours d'une conversation, j'ai remarqué que je me sentais physiquement tremblante et instable. «  Bon sang, qu'est-ce qui ne va pas chez moi maintenant?" Me suis-je demandée.

Mon Soi a rapidement répliqué en disant : " Hum, veux-tu vraiment qu'on réponde à cette question - encore une fois?" Oups… après des décennies de soins personnels et de travail intérieur, cet objectif « répare-moi » était devenu ma perception de Soi par défaut. Bon, reformulons la question.

« Alors que se passe-t-il? Pourquoi est-ce que je me sens si instable ? J'ai fermé les yeux, respiré, écouté, et la réponse est apparue doucement». « En fait, tout va bien. »  En fait, j'étais tellement bien, je profitais tellement de la vie qu'une petite partie de moi voulait que je me retienne, craignant d'être désaxée par trop de plaisir.

Bon, j'ai dû rire (et pleurer un peu aussi). Comme Adamus le dit dans I Am Light (Je Suis Lumière), après tant de vies de douleur, de rejet et de souffrance, nous avons "réduit" notre lumière à presque rien. Comme si nous gardions le diaphragme d'un appareil photo si étroitement fermé qu'il laisse à peine entrer la lumière, nous continuons à nous fermer de plus en plus serré /hermétiquement, pensant que cela nous protègera / que cela nous gardera plus en sécurité. Mais alors, au lieu de trouver la clarté, nos expériences deviennent un flou confus /déroutant et déformé !

Je suppose qu'au début, cela peut être douloureux pour les habitants des cavernes intérieures, mais cela révèle tellement de sagesse précieuse que je ne vois pas la moindre raison de la retenir plus longtemps.

Écoutez – en particulier/surtout votre Soi. Laissez tomber les histoires, les excuses, et tout ce que l'esprit/le mental invente pour expliquer vos sentiments, et ressentez-les simplement.

Écoutez plus profondément. Donnez la parole à tout ce qui doit être entendu, que ce soit à une autre personne, à votre journal, dans la forêt. Aimez-vous suffisamment pour l'amener à la lumière de votre acceptation.

Ne vous cachez plus, ne vous taisez plus. Écoutez chaque parcelle de votre énergie; écoutez son chant de gratitude.

Interprétation de Feolla 

feolla.ca@gmail.com    www.quatorzenouvelleenergie.com