LA POULE OU L’OEUF? UN APPEL À LA RESPONSABILITÉ - Par Max Achar Shaumbra Magazine Mars 2021
LA POULE OU L’OEUF?
UN APPEL À LA RESPONSABILITÉ
Shaumbra Magazine Mars 2021
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Mon enfance a été unique pour moi-même, comme elle l’est pour tous les autres. Ce n'est pas l'histoire typique que l'on voit souvent dans les publications, où une éducation rude et sombre donne naissance à une personne formidable dont l'histoire d'origine est profondément émouvante et mérite de devenir un best-seller mondial ! L'histoire de mon enfance est celle qui mène le plus souvent à un homme-enfant ou à une princesse gâtée ; une personne qui finit souvent par croire qu'elle est au centre de l'univers, avec peu d'appréciation pour ce qu'elle a que d'autres n'ont pas, et dont l'histoire se termine généralement par une chute terrible mais bien méritée !
Mon éducation n'a pas été marquée par la richesse matérielle, mais plutôt par un environnement saturé d'amour et de chaleur sans commune mesure, dans un foyer peut-être normal sans rien qui vaille la peine de se vanter ou de se plaindre.
Mon père est décédé en 1998, alors que j'avais quatre ans, mais c'est aussi à ce moment-là que j'ai commencé à prendre conscience de ma présence sur cette planète, et je n'ai donc pas vraiment vécu cette perte aussi fort que le reste de ma famille à l'époque.
Pour moi, c'était comme si ma vie avait commencé en son absence, dans un foyer composé de sa veuve et de ses quatre fils.
À partir de là - avec un grand merci à ma mère - ma vie a été plutôt simple ! J'ai fait ce que font les enfants normaux : me réveiller le matin et ne pas vouloir aller à l'école, me faire tirer l'oreille pour aller au bain, aller à l'école dans mon short volumineux qui ne rendait pas justice à mes jambes maigres, détester les cours, aimer la récréation, me rouler dans le sable, un duel pour une boîte de jus de fruits, revenir à la maison et dénoncer les méfaits de mes frères !
J'étais le frère ou la sœur en retard avec la mode, et j'ai donc saisi toutes les occasions pour faire pleuvoir la misère sur les autres de mon trône habituel, juste avant une contusion méritée en l'absence du plus grand! Telle était essentiellement ma première vie.
Outre les petits revers de l'enfance, tels que faire face à la verge et pleurer à propos de la moindre des choses, je me sentais bien la plupart du temps, et je m'éloignais souvent de la faveur que je recevais de mes camarades de classe en raison de mes excellents résultats scolaires. J'ai vécu sans aucun souci - jusqu'à atteindre la puberté, lorsque mes organes génitaux ont commencé à se comporter étrangement autour de mon insaisissable béguin !
Mon visage reflétait également les irrégularités de mon estime de soi ; c'était une étape très angoissante, fragile mais palpitante. Là encore, outre les odeurs corporelles et les revers de sueur, je me sentais bien la plupart du temps, du moins dans la mesure du possible pour un adolescent maladroit.
J'avais tout, et j'ai appris à savoir ce qu'était une bonne vie en la vivant ! Tout s'est remarquablement bien passé jusqu'au jour fatidique où nous avons reçu la visite d'un étranger, qui a logé plus longtemps que souhaité.
J'ai compris beaucoup plus tard que ma mère voulait une sorte de compagnie, mais je n'ai jamais aimé notre nouvel hôte; non pas parce qu'il avait fait quelque chose de mal en particulier, mais parce qu'il avait bouleversé l'équilibre auquel j'étais habituée. "Est-ce que ça ira s'il reste dans les parages ?" M'a-t-on demandé. J'ai répondu "oui", sachant que je n'avais pas vraiment mon mot à dire sur la question, mais appréciant quand même qu'on me le demande.
J'avais l'habitude de détester le temps scolaire par rapport au temps passé à la maison, mais les choses avaient changé et maintenant j'avais hâte de retourner là où les choses avaient un peu plus de sens ; là où mon professeur de mathématiques passait une bonne partie des séances de cours à évacuer la nature anarchique de sa vie domestique !
«Je comprends, mon bon monsieur, je comprends, » je compatis.
Trois ans plus tard, je suis entré dans un lycée avec le plus grossier des professeurs et ce qui semblait être une inscription massive de la période paléolithique !
L'un de mes soucis de la première année a été d'arriver en un seul morceau dans ma chambre. J'avais l'habitude de rêver aux périodes de vacances éphémères/ fugaces, car tout était mieux que cette brève mais apparemment éternelle période dans les Hadès !
En deuxième année de lycée, je passais la plupart de mon temps dans une ancienne bibliothèque de soixante six livres que j'emportais partout où j'allais, essayant constamment d'ignorer la conscience que j'ennuyais avec mépris la moelle des quatre-vingt-dix-neuf autres pour cent avec ma droiture piquante !
En conséquence, cet effort m'a permis d'obtenir mes meilleurs résultats scolaires ! J'avais trouvé l'élixir, je le croyais, mais je n'étais pas prêt à passer par l'intimidant processus de brassage à nouveau.
Outre le fait que ma mère a amené sa nouvelle relation à un niveau agréé par le gouvernement, je ne donne pas de détails sur ma troisième année, sauf pour le dernier mois.
C'est alors que j'ai participé à un camp d'église dans l'espoir de libérer mon âme dans les hymnes éternels, mais j'ai plutôt posé mes yeux sur la plus merveilleuse des créations - un ange d'une grande beauté dont le cœur a peint le monde autour d'elle avec des couleurs majestueuses, allumant une mèche qui a fait s'envoler mon cœur et s'ouvrir comme un feu d'artifice brillant majestueusement dans le ciel de la nuit étoilée au-dessus d'elle !
Bien sûr, ce n'était rien de plus qu'une aventure d'adolescent accompagnée d'un engorgement des régions inférieures, mais le véritable pays des merveilles n'était pas encore en fleur !
Ma dernière année de lycée a été incroyable, je marchais la tête haute et les épaules vers les nuages ! Tout me semblait exceptionnellement brillant ! Je suis devenu ami avec la plupart de mes horribles professeurs et j'ai eu une confiance éclatante autour de moi.
"Eh Max, kwani mzae amejengwa mkoba ?" - ce qui se traduit par quelque chose comme : "Tes parents viennent d'avoir une promotion ?"
"Kitu kama hio" - "Quelque chose comme ça" - ai-je répondu ironiquement, puisque exactement le contraire venait de se produire. Mais cela n'avait pas d'importance, j'étais amoureux !
Alors que l'année touchait à sa fin, un certain changement s'est produit. Ce que je ressentais à propos de mon beau-père a commencé à passer un pied à travers la porte, et l'année 2013 a commencé avec le couple qui se lançait des cailloux. Dit le plus légèrement possible, cela a suffi à changer presque entièrement mon caractère ! Je suis devenu deux personnes ; chaque alter-ego se battant pour le devant de la scène.
J'envoyais avec délice des SMS avec ma petite amie, mais je me retournais et je portais un regard furieux sur les chamailleries de Mme Frankenstein et de son monstre qui se piquaient avec des bâtons, ce qui était une métaphore jusqu'à ce que cela ne le soit plus !
Cette année-là, le chemin de terre était rocailleux. Je n'étais plus le garçon jovial que tout le monde connaissait. Avec les tremblements de terre qui se succédaient, un effet de vague s'est fait sentir qui a commencé à fissurer les montagnes de mon esprit/mental. Les feuilles de l'amitié ont commencé à sécher et les fleurs de l'espoir se sont fanées.
Le sombre hiver était arrivé. Alors que je me retirais progressivement du réseau, notre foyer a suivi le mouvement, littéralement, coupé de l'alimentation électrique de la ville. Nos voisins en ont eu assez des aboiements incessants et ont fait la sourde oreille, suivis par la police du district, puis par la famille élargie et enfin par la maisonnée, qui s'est temporairement séparée. J'avais beau essayer de ne pas le faire, je me suis retrouvé à arracher les ailes du papillon qui était ma relation avec ma petite amie. Je n'avais aucune idée de ce qui allait suivre, car tout espoir de poursuivre mes études était parti en fumée. J'ai même perdu toute communication avec mes amis car je ne pouvais plus suivre le mode de vie auquel j'étais habitué.
Mes rêves et mes projets d'avenir avaient été anéantis par les cendres de ce que les participants appelaient la guerre spirituelle. Je n'avais personne vers qui me tourner ; ma mère était occupée à faire des tournées métaphoriques en Afghanistan tandis que mes frères cherchaient refuge ailleurs. Mes parents et mes amis ont cessé leurs efforts d'aide et de secours. Je n'avais plus rien à quoi me raccrocher, tout ce sur quoi je m'étais basé n'était plus. Je marchais chaque jour lugubre avec rien d'autre qu'un sourire plastique bien exercé :
"Comment vas-tu Max ?"
"Très bien, mon ami, très bien ! Et toi, comment vas-tu ?
"Très bien aussi."
"Génial !"
Je leur donnais alors le feu vert pour éviter toute conversation réelle.
En m’agitant dans l'abîme, au loin une étincelle s'est allumée, un miracle semblait-il!! On m'a proposé un parrainage d'un parent éloigné pour suivre un cours de génie civil. Cela a apporté un grand soulagement de trouver enfin quelque chose à quoi m'accrocher. Je me suis inscrit l'année suivante et j'ai déménagé dans un endroit plus proche de l'école. Un an plus tard, alors que l'excitation des nouveaux lieux et visages commençait à se dissiper, la flamme vacillante de ma relation s'est finalement éteinte.
Je m'asseyais en classe en ayant l'air prêt à apprendre, mais à l'intérieur, je me sentais prêt à mourir. En essayant de me préparer pour un examen, la pensée de ma situation domestique s'insinuait dans mon cœur qui grimaçait comme une datte séchée et mon œil qui se contractait comme si je venais de mordre dans un citron.
J'ai tout mis sur le compte de ce sanglier qui est venu brouiller mes eaux de source parfaites. La douleur a tellement augmenté que j'ai commencé à distraire et à détacher mon esprit/mental de cette réalité en m'adonnant à certains vices du campus que je laisserai à votre imagination.
Et puis, pendant ma troisième année, mon parrain a cessé de souffler le soufflet de ma forge ! Seule ma passion pour la musique m'a empêché de m'arrêter complètement. Fini la douleur et la cascade de déceptions, je suis entré dans la paralysie émotionnelle de l'apathie totale. J'ai laissé tout le monde sortir de l'équation déséquilibrée qu'était ma vie et je me suis fermé, mort au monde, pour ne pas avoir à ressentir quoi que ce soit. Tout ce que j'avais, c'était Dieu et le diable qui se livraient leur longue et terrible bataille dans notre maison.
Pendant longtemps, j'ai insisté pour pointer du doigt ces deux vaisseaux comme étant la cause de toute ma misère.
Bien sûr, cela n'a pas aidé, et plus je le faisais, plus je creusais et plus je m'enfonçais dans la spirale, jusqu'au jour où j'ai eu une idée : écrire une liste de choses que j'appréciais chez ma mère, ce que j'ai fait. (Cela m'a été inspiré par de nombreux enregistrements d'Abraham-Hicks, à répétition nauséabonde, que j'avais l'habitude d’écouter.
J'ai par la suite laissé tomber ces derniers pour les Shouds Mensuels du Crimson Circle, beaucoup plus substantiels et directs et des vidéos, qui ont apporté une toute nouvelle série d'expériences dont je parlerai un jour) !
Quelques jours après ma nouvelle activité de référencement, ma mère a commencé à changer son comportement autour de moi. J'ai essayé de faire la même chose avec le monstre de Frankenstein, mais il m'a semblé plus facile d'apprendre à un saumon comment labourer ! Cependant, quelques instants plus tard, il s'est occupé de quelque chose qui s'est avéré être assez pratique pour moi et qui m'a donné une chose à apprécier.
J'ai saisi cette occasion, j'ai appris quelques autres choses à apprécier sur le gobelin, puis je suis resté en dehors du sujet. Quelques jours plus tard, j'en ai trouvé d'autres, cela s'est peu à peu arrangé et, n'ayant rien à perdre, j'ai continué.
Je ne pouvais pas vraiment dire s'il avait changé, car nous ne nous parlions pas, mais il a commencé à manifester un peu plus d'absence que de présence. Je n'avais pas beaucoup d'informations sur ce qui se passait réellement, mais je découvrais que je pouvais changer ce qui m'entourait en changeant ce que je ressentais à l'intérieur, et j'ai fini par apprécier le rôle de service de ces personnages qui semblaient autrefois horribles.
J'ai commencé à appliquer le même principe aux personnes avec lesquelles j'avais de légers hoquets, pour finalement être capable de pardonner à tous ceux qui m'ont apparemment offensé, et depuis lors, la vie n'a plus jamais été la même ! J'avais commencé à prendre vraiment la responsabilité de mon expérience.
Alors, qui est venu en premier, la poule ou l'œuf?
Qu'est-ce qui vient en premier, ce que quelqu'un vous fait ou l'histoire que vous racontez à son sujet ? Il n'y a qu'une seule version dans laquelle vous avez votre mot à dire.
Je vis maintenant en fonction de cette dernière, en choisissant consciemment les histoires que je raconte. Ce n'était pas facile au début, je dois l'admettre, parce qu'il faut beaucoup de choses pour qu'une personne accepte la pleine responsabilité de tout ce qui lui est arrivé !
Je dois cependant souligner que je ne parle pas d'auto-accusation ou de culpabilité, mais de responsabilité, et il y a une grande différence.
En effet, il y a le mal - que je considère comme rien d'autre que le blâme - dans ce monde, mais il n'entrerait pas dans votre expérience si vous n'étiez pas un intermédiaire /un conduit participant. Il y a beaucoup d'influences néfastes, mais c'est tout ce qu'elles sont - des influences. Que nous agissions ou non sur elles, c’est purement notre choix. Que nous les alimentions ou non avec notre attention dépend entièrement de chacun d'entre nous.
Max dit : "Mon énergie est actuellement au service de ma Réalisation en tant qu'homme africain de 27 ans vivant à Nairobi, au Kenya, heureux d'illuminer/ d'éclairer parmi les âmes autour de ces lieux qui m'ont été chers depuis si longtemps ! Les événements décrits ci-dessus se sont produits juste avant ma découverte du Crimson Circle, que j'apprécie et honore énormément pour avoir fait partie intégrante de l’aide à ma Réalisation incarnée! »
Max peut être contacté par e-mail:maxachar@gmail.com
Vous trouverez d'autres de ses histoires sur le site https://maxachar.wordpress.com.
Interprétation de Feolla
feolla.ca@gmail.com www.quatorzenouvelleenergie.com
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