EN TANT QUE MAÎTRE- Par Peter Sharrai Shaumbra Magazine Janvier 2019
EN TANT QUE MAÎTRE
Par Peter Sharrai
Shaumbra Magazine Janvier 2019
Une fois que je me suis habitué à la coutume d'Adamus d'arracher la sagesse des Shaumbra, j'ai attendu la question, mis l'enregistrement en pause et donné ma propre réponse. Ensuite, j’ai dit à mon mental de se taire et de regarder le micro faire le tour. Je me croyais très malin.
Au cours de la série Walk On, j'ai appris à répondre rapidement et sans réfléchir. Il y a quelque chose d’enivrant à répondre aux questions directement de gnost. C’est comme un test de goût à l’aveugle dans une cave à alcool bien garnie: Je sais ce qui nous arrive sans aucune précision. Dès que le liquide atteint ma langue, mon mental essaie de deviner ce que c'est.
Parfois, les informations de gnost arrivaient de la même manière.
Une semaine après avoir écouté le Shoud 1 de la Série Émergence pour la deuxième fois, je promenais mon chien autour de mon quartier ET assistais à un Shoud imaginaire. Le micro est venu à moi et Adamus a demandé: "Comment équilibrez-vous votre corps en tant que Maître?"
Tenant le micro devant mon visage, j’ai pris une profonde respiration, l’ai retenue pendant un battement de cœur et l'ai laissée sortir avec un court soupir audible. J'ai souri et j'ai redonné le micro à Linda, qui avait l'air confuse.
"Oh !" Me suis-je exclamé, "Ai-je répondu trop vite ? Ici, je vais répondre à nouveau aussi lentement que possible. »J’ai pris une longue et lente inspiration profonde, en prenant soin d’élargir mon corps autant que je le pouvais. Je l'ai tenue pendant cinq bonnes secondes. Puis j'ai exagéré le soupir en sortant : "Heeeeaaaaaaarrrrrrrrrhhhhhhhhhhh." Je me suis penché vers l'avant alors que l'air s'écoulait de moi, expirant et roulant jusqu'à ce que je me tienne debout, détendu et vide d'air.
Je suis resté droit et j'ai souri. «Vous l'avez eu cette fois? Non? Ok, laissez-moi vous expliquer ».
Tout l'exercice a été pour moi l'occasion de faire une dissertation complète sur : «En tant que Maître». Pas en tant que mots, mais en tant qu’exercice pratique. En une phrase, cela va du: franchissez le petit mur et montez dans le bateau matelassé qui vous mènera à la maison de Keahak et à un centre de service Shaumbra, jusqu’au sommet de Angel's Peak, où vous pourrez vous reposer sur le banc du parc et vous mêler à votre corps de conscience (CdC). Le tout accompli en inspirant.
Tout en retenant mon souffle, j'ai effectué, depuis le CdC, une analyse énergétique complète de l'énergie au service de ma biologie. Pas une analyse mentale - pouvez-vous imaginer!? - une analyse gnostique. La plupart de ces événements se sont produits si rapidement que mon mental n’en était pas conscient.
Mais c'était fait. Toute énergie au sein de ma biologie représentant quelque chose de moins que ma pleine magnificence a été identifiée et préparée pour être libérée. C'est sorti quand j'ai expiré mon soupir audible
Au cours du premier mois d'Émergence, je me suis retrouvé à faire plus en tant que Maître. Quand je me suis assis pour écrire quelque chose, une machine à écrire m'attendait sur le banc du parc. Quand il était temps de me brosser les dents, mon dentifrice scintillait de la clarté de l'énergie de mon CdC.
Des réalisations nouvelles et passionnantes ont continué de défiler tout au long de ce processus. Je suis allé au restaurant l'autre jour et j'ai eu un Burger et une Bière de Maître. Ou, si vous préférez, j'ai mangé en tant que Maître. Personnellement, je suis allé sur mon banc de parc et j'ai observé ma propre énergie dans la nourriture. Je l'ai bien accueillie dans mon corps physique et dans mon CdC. C’est l’un des repas les plus délicieux que j’ai jamais mangé.
Je me demandais ce que Tobias voulait dire par «ne pas se compromettre», ce qu'Adamus voulait dire par «être authentique» et «n'accepter que le meilleur». À l'époque, mon mental n'a pas tardé à me faire remarquer que je devais acheter les choses les plus chères, porter des vêtements chics et avoir le meilleur de tout.
Au cours de mon Shoud imaginaire, alors que je marchais pieds nus dans mon quartier, vêtu d’un short et d’un t-shirt en maille très confortable, j'ai senti ma propre énergie dans le sol sous mes pieds et dans la lumière du soleil sur ma peau. J'ai senti ma Maîtrise dans le vent.
Toutes les choses de ma vie sont les meilleures, car elles me redonnent mon énergie. Donc, la nourriture que j'ai mangée est celle du Maître. Les vêtements étaient les vêtements du Maître. La qualité n'était pas une question de prix ou de matériau, mais d'énergie inhérente.
Aussi facile que permettre, l’énergie du Maître était partout. Cela a toujours été, mais maintenant, ma conscience était là aussi. Et cela a bouleversé les choses. Ma biologie «équilibrée» n'a pas répondu par un simple soupir. Pendant quelques jours, mon corps a été un orchestre gastronomique. Une symphonie d'odeurs. Rien d'horrible, mais probablement pas le plus agréable non plus. Parfois, la Maîtrise sentait beaucoup le piment de Cayenne et les œufs pourris. Mais c'était incroyable! La pollution atmosphérique modérée mise de côté, libérer une énergie bloquée et déséquilibrée me faisait flotter.
En entrant dans le deuxième Shoud d'Émergence, je me suis retrouvé à compléter d'anciens «devoirs». Croyez-moi, j'ai compris la réticence aux devoirs. Surtout quand on a l'impression que cela vient d'ailleurs.
«En tant que Maître» m'a éclairci la situation. C’est beau de voir la réalisation «extérieure» comme un retour d'une création intérieure. Je me suis détendu et l'ai laissée me servir, en tant que Maître. Les affectations extérieures sont devenues des expressions intérieures qui me reviennent de loin. Parfois, je plongeais dans l'expérience. À d'autres moments, je m'asseyais sur le banc du parc pendant qu'elles passaient à côté.
En écrivant cela à l’approche du Shoud 3 de l’Émergence, l’expérience «En tant que Maître» n’était pas constante. Souvent, je devais me détendre consciemment. Je me suis assis dans la réalisation pour comprendre pourquoi j’ai fait cela, en tant que Maître, et cela m’a frappé: je barbote. C'était une expérience nouvelle et passionnante. Chaque fois que j'y entrais, j'allais un peu plus loin. Et revenais.
Adamus avait raison: cela faisait d’Émergence une expérience très brute/ crue, parfois douloureuse. J'ai adoré ! Pas d'un point de vue masochiste stupide ou «d’aimer souffrir»; Je l'ai aimée comme ma création consciente. En tant qu'expression de la compassion de soi.
Les entrées et sorties ont créé un effet de poussée et de traction. Un hommage, si vous voulez, à la façon dont mon corps existait dans la dualité. Mon mental et mon corps, à travers ce temps d'intégration, avaient besoin de traverser ces cycles. Cela a alterné changement rapide et intégration avec des périodes de repos, ce qui donnait le temps de se rendre compte de ce qui se passait. Le mental et la biologie ont dû s'adapter lentement au changement, sinon ce processus aurait détruit les deux.
Maintenant, la réalisation En tant que Maître se trouve derrière ma tête. Ou peut-être que le Maître la fait. En regardant. En attendant que je déclare que j’ai fait assez d’allées et venues. En attendant que je décide de cesser de franchir le petit mur et d’y vivre. Pour enfin franchir le seuil et transcender la dualité, tout en y jouant.
Je suis ravi de l'idée. Bientôt, très bientôt, je serai ravi par l'expérience. J'espère rejoindre de nombreux autres Maîtres dans ce domaine. Je vais vous créer un verre au Club des Maîtres Ascensionnés!
Peter est l’aspect de Maître Kuriel. Son réveil a inclus le service militaire, la science des arts du rêve et de nombreuses autres distractions. En ce moment,, il se fait passer pour un professionnel en cybersécurité, , un gestionnaire de projet et un écrivain. Ses écrits sont disponibles sur son blog: emkuriel.wordpress.com. Pour le contacter: peter.sharrai@gmail.com, emkuriel@gmail.com.
Interprétation de Feolla : https://quatorze.blog4ever.com feolla.ca@gmail.com
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