BATTEMENT DE CŒUR SHAUMBRA -DISSOUDRE LA CAGE - Par Jean Tinder, Manager de Contenu, Shaumbra Magazine, Janvier 2025
BATTEMENT DE CŒUR SHAUMBRA
Dissoudre La Cage
Par Jean Tinder, Manager de Contenu
Shaumbra Magazine, Janvier 2025
(CLIQUEZ ICI POUR COMMENCER À ÉCOUTER LA VERSION AUDIO DE L'ARTICLE EN ANGLAIS)
Dette. Obligation. Responsabilité. Vengeance. Expiation. Pénitence. Réparation. Œil pour œil.
Partout où l'on regarde, on voit qu'il y quelque chose à rembourser. La plupart des êtres humains pensent que tout ce dont ils ont besoin doit être gagné, volé, hérité ou acquis de l'extérieur. Le pendule oscille sans cesse– trop dans un sens, puis trop dans l'autre ; vers la lumière, puis vers l'obscurité – et aucun des deux camps ne peut jamais gagner. C'est ainsi que fonctionne la dualité, et nous semblons être piégés dans l'une de ses formes les plus évidentes : la dette.
Mais qu'y a-t-il au-delà de la dualité ? Pouvons-nous échapper à la dette ? Pouvons-nous même exister sans elle ? Quelle est la différence entre une obligation de fournir de l'énergie et un échange d'énergie libre ?
Généré par l'IA
Je n'avais jamais vraiment réfléchi à tout cela jusqu'à ce qu'Adamus aborde le sujet récemment dans son dernier Master's Pause – I Am Debt Free (ici ). Cela semble génial ! Je veux dire, qui ne voudrait pas être libre de dettes ? Mais le sujet est bien plus vaste qu'il n'y paraît à première vue, et son impact personnel a été bien plus profond que je ne l'imaginais.
Je suis née endettée.
Selon la religion familiale, le simple fait d'exister signifiait que j'étais déjà redevable d'une dette d'une ampleur impossible. La vision fondamentale du monde du christianisme moderne est que, grâce à la curiosité d'Adam et Eve, nous sommes si désespérément redevables à Dieu qu'il a dû envoyer son fils pour payer la facture. Et maintenant (en ignorant toutes les failles de cette théorie), nous sommes redevables à Jésus, lui devant allégeance, adoration et culte pour toujours. En d'autres termes, nous sommes ensevelis sous une dette cosmique dès notre naissance.
Ensuite, il y avait les obligations constantes de grandir dans une famille pauvre -: beaucoup de corvées, peu de nourriture, des frères et sœurs plus jeunes dont il fallait s’occuper et essayer de faire en sorte que tout fonctionne. Il y avait aussi le problème lié au fait d'être un enfant de pasteur - la responsabilité innée de « donner le bon exemple » aux autres. Les désirs personnels étaient toujours en bas de la liste des priorités, car l'égoïsme et l'ingratitude étaient l'essence même du mal, et avaient même valu à Lucifer d'être expulsé du paradis !
La dette tangible n'a jamais disparu pendant mes jeunes années. Papa était incapable de demander une juste rémunération, que ce soit pour son travail manuel, ses inventions géniales ou son ministère de prédicateur itinérant. À un moment donné, j’ai compris que c’était dû à son manque de confiance en lui, son manque d’estime de soi, associés à une obligation écrasante de « sauver le monde ». L'identité de maman en tant que mère au foyer n'était pas négociable et donc exemptée d'emploi rémunéré, et donc il n’y avait jamais assez d’argent. Les agents de recouvrement de dettes étaient une réalité de la vie.
L'une des particularités de la famille d'un prédicateur était que, même si papa ne pouvait pas demander d'argent, si sa prédication et son service public étaient suffisamment dignes, les gens étaient incités à nous donner leur dîme et leurs offrandes. En d’autres termes, si nous faisions l’œuvre de Dieu, alors Il y pourvoirait d’une manière ou d’une autre, et c'est souvent ce qu'il a fait.
Il y a eu de nombreux voyages au cours desquels nous sommes rentrés à la maison uniquement grâce à la générosité (l'endettement ?) que d’autres ressentaient envers la famille. Quelles que soient les difficultés, tant que nous suivions les directives de Dieu, nous accumulions des trésors au ciel. En d’autres termes, Dieu lui-même nous serait redevable si nous parvenions à atteindre la Terre promise.
Mais en attendant, Dieu ressemblait davantage au Père Noël, une version humoristique d'une divinité qui nous suivait à la trace à chaque instant, comptabilisant chaque erreur, chaque moment perdu et chaque erreur de jugement. L’obligation et la dette étaient omniprésentes, permanentes et globales, sans possibilité de règlement avant l’au-delà.
La dette vous empêtre dans toutes les directions. J’ai passé la majeure partie de ma vie à me sentir redevable envers les autres – financièrement, émotionnellement, spirituellement et autrement – mais cela va toujours dans les deux sens. Comme le truisme du cours SES – « Si vous êtes victime d’abus, vous êtes aussi un agresseur » – je dirais que si vous devez quelque chose à d'autres, quelqu’un vous doit aussi quelque chose. Mais, grâce à Adamus, j’ai récemment réalisé que les deux formes de dette – entrante et sortante – sont des obstacles à la liberté.
Généré par l'IA
Après de nombreuses années passées à modifier lentement ma relation avec l'argent, je jouis aujourd’hui d’un niveau d’abondance agréable. Cependant, certains de mes enfants ont encore des difficultés /du mal à s'en sortir, à cause des vieux schémas d’endettement que je leur ai involontairement inculqués. Et voyez-vous? La dette des regrets est apparue, ainsi que l’espoir de la régler, ce qui m’a conduit à leur proposer quelques prêts substantiels. Et qu’y a-t-il de mal à cela ? N’est-ce pas ce que font des parents aimants pour leurs enfants ? Mais l'argent peut être une chose difficile à combiner avec de vieux schémas familiaux, et les choses ont un peu dérapé malgré nos meilleures intentions.
Bien que je ne m’inquiète plus des agents de recouvrement, je me suis retrouvée à nouveau empêtrée dans l'oppression de la dette – le besoin subtil d’expier les erreurs passées teinté de ressentiment pour leur manque de remboursement et, bien sûr, de culpabilité à cause de ce ressentiment. Que ferait un Maître dans cette situation ? « Ne pas s'engager dans cette voie dès le départ ! J’entends Adamus rire. Mais nous y voilà, et maintenant ? Eh bien, voici maintenant Je suis libre de dettes, avec Adamus apportant la clarté sur la question et moi prenant une décision surprenante.
L'essentiel, c'est que les dettes entravent la liberté. Alors que j'essayais d'aider mes enfants à trouver leur liberté, je ne faisais en réalité que peindre notre cage d'une couleur différente. C'est pourquoi, avec une lettre d'explication pleine d'amour et une respiration très profonde, j'ai annulé leur dette en totalité.
Or, comme je l’ai dit à un ami, cette décision n’a aucun sens sur le plan financier, car je suis toujours responsable de cet argent. Mais sur le plan énergétique ? Elle m’a procuré ma liberté ! Je l’ai ressentie dans mon corps, dans mon cœur, dans tout mon être. Des couches, des années, des vies entières d’obligations que je n’arrivais jamais à équilibrer s’envolaient de façon tangible, s’évaporant tout simplement dans les heures et les jours qui ont suivi mon choix. Il ne s’agissait pas seulement d'un réaménagement de mon passif ; c’était un véritable choix de liberté – pour moi seulement. Que mes enfants s’accordent ou non leur liberté ne me concerne plus.
Ce choix a des implications financières concrètes pour moi, mais je sais aussi que cela n’a pas d’importance. Comme Adamus l’a fait remarquer à plusieurs reprises, l’énergie circule différemment lorsqu’elle n’est pas encombrée par des dettes, et j’en fais déjà l’expérience. Alors que l’enchevêtrement désordonné des dettes financières, émotionnelles et spirituelles encombrait autrefois chaque partie de ma vie, la liberté prend désormais sa place. Mon énergie est libre de manifester tout ce que je pourrais vouloir ou avoir besoin. Et c’est déjà le cas.
Que vous deviez ou que l'on vous doive quelque chose, le fait de devoir quelque chose ajoute de la dualité à votre énergie: elle attire et repousse, se noue et s'emmêle dans le chaos et la dette. Mais si vous lâchez tout/ si vous vous libérez de tout cela, même si cela ne semble pas équitable ou que les autres ne font pas « leur juste part » ou que vous espériez une récompense future, votre énergie trouve un nouvel équilibre. Au lieu d'osciller dans la dualité insatiable du donner et du recevoir, elle tourbillonne maintenant autour de vous comme une toupie, s'alignant sur votre cœur et vous servant dans la fluidité et la liberté.
Il existe de nombreuses raisons de s’accrocher à n’importe quelle forme de dette – être une personne « responsable » qui respecte ses engagements, être un parent/enfant/frère/sœur/membre de la famille qui respecte ses engagements, donner le bon exemple, voire même gagner les faveurs du Club des Maîtres Ascensionnés pour ses exploits héroïques. Mais ces raisons sont-elles plus importantes que votre liberté ? Est-il possible d’être assez audacieux au point de s'effacer de toutes les dettes ? Si c’est le cas, alors tout ce qui est donné est un cadeau et tout ce qui est reçu est une bénédiction, le tout désormais libéré des vieilles notions collantes de dualité et de l'impossible recherche de l'équilibre.
« Je ne suis redevable à personne et je suis libre de m'élever. » C'est la réalité que j'ai choisie. J'ai beaucoup appris dans cette cage, mais maintenant qu'elle se dissout, la sagesse est là, dans mes ailes.
________________________
Auteur
En tant que gestionnaire de contenu du Crimson Circle, Jean réalise le rêve de sa vie de faire briller sa lumière dans le monde. En voyage spirituel depuis son enfance, elle a découvert le Crimson Circle en 2002, a rejoint l'équipe en 2008 et n'a jamais regardé en arrière. Son premier livre s'intitule « Histoires de ma dernière vie » .
Interprétation de Feolla
feolla.ca@gmail.com www.quatorzenouvelleenergie.com
A découvrir aussi
- L'ALCHIMIE DE LA COLÈRE- Par Maija Leisso - Shaumbra Magazine Mars 2018
- ProGnost™ 2022 - Métaphysique pour les Maîtres, enregistré en Janvier 2022
- QQNVPCM : Les Jeux Auxquels Nous Jouons - Par Geoffrey Hoppe -Shaumbra Magazine, Février 2024