Quatorze

QQNVPCM : Les Jeux Auxquels Nous Jouons

Par Geoffrey Hoppe

Shaumbra Magazine, Février 2024

www.crimsoncircle.com

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Je me sens décalé/ déstabilisé ces derniers temps. Hors de l'équilibre. Confus, déconcerté. Alors, j'ai fait ce que les Shaumbra font le mieux : je me suis demandé à plusieurs reprises : « Qu'est-ce qui ne va pas chez moi ? Il est facile d'entrer dans le jeu QQNVPCM et il est épuisant d'en sortir. Il peut occuper des quantités massives de temps et d'énergie psychique.

Je pense que les Shaumbra devraient inventer un jeu de société « Qu'est-ce qui ne va pas chez moi », similaire au Monopoly, mais au lieu de parcourir le plateau à la recherche de biens immobiliers, il s'agirait d'acquérir des problèmes, des phobies et de graves préoccupations. Au lieu d'une case « Aller en prison », nous aurions un espace « Voir Adamus maintenant ». Vous gagnez la partie lorsque vous affrontez les problèmes des autres.

J'ai beaucoup essayé l'autodiagnostic. C'est un élément essentiel du jeu QQNVPCM. Je commence par l’essentiel : Est-ce quelque chose que j’ai mangé ? Peut-être ai-je absorbé la mauvaise énergie de quelqu'un à la quincaillerie ? Je n'ai peut-être pas assez dormi ? Oh, c'est probablement parce que je suis déshydraté. Je devrais vraiment boire plus d'eau. Mais pas l'eau du robinet, qui est remplie de substances cancérigènes. Il faut que ce soit de l'eau de glacier pure au pH équilibré.

Mais les bases ne suffisent pas pour jouer à QQNVPCM. L'esprit/le mental m'emmène volontiers au niveau suivant d'autodiagnostic. Peut-être que je perds la tête ? Après tout, j'ai passé un total de 20 heures dans la Chambre du Roi, dans la Grande Pyramide. Napoléon y a passé moins d'une heure et on dit qu'il a fait une dépression nerveuse. Peut-être suis-je atteint d'une maladie incurable ou, pire encore, d'une maladie dont ils ne connaissent même pas encore l'existence? 

Peut-être suis-je aux premiers stades du trouble dissociatif de l’identité ? J'ai entendu dire que c'était courant chez les personnes qui canalisent. Mes mains tremblent un peu aujourd'hui. Soit j'ai bu trop de café (duh), soit j'ai la maladie de Parkinson. Je me demande souvent : qu'est-ce que ça fait d'avoir une maladie qui porte votre nom ? James Parkinson s'est-il senti heureux de donner son nom à la maladie de Parkinson ? Je me demande si je suis atteint du syndrome de Hoppe, une maladie rare qui amène une personne à se poser un nombre excessif de questions ridicules sans obtenir de réponses raisonnables.

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J'ai finalement décidé qu'il était temps de consulter un médecin (soupir). Je ne suis pas très enthousiaste à l'idée d'aller chez le médecin, mais j'étais dans un tel bourbier que j'ai pensé que c'était la seule façon de m'en sortir. Beaucoup d'autres Shaumbra consultent ce même médecin, qu'ils le sachent ou non : le tristement célèbre Dr-Agon. Le Dragon. J'ai ri intérieurement parce que l'année 2024 est l'année du dragon. Comme c’est approprié. Comme c'est malade. Malade… comme la façon dont les jeunes veulent dire malades de nos jours : vraiment bien, cool, impressionnant. À quel point nos jeunes sont-ils malades de dire « malade », alors qu’en fait c'est « cool » ? Malade.

Je suis resté assis dans la salle d'attente du bon docteur pendant au moins 30 minutes, à contempler les peintures bizarres accrochées au mur. La persistance de la mémoire de Salvador Dali, Les délices de la terre de Jérôme Bosch et Le cri d'Edvard Munch, pour n'en citer que quelques-unes. Oui, ces tableaux reflétaient assez bien ce que je ressentais.

Finalement, une voix de femme est sortie de nulle part : « M. Hope, le médecin va vous recevoir »

Les gens ont toujours mal prononcé mon nom, mais j'ai aimé la sonorité de M. Hope. J'ai ouvert la porte dont le bois était orné d'un dragon ardent et je me suis retrouvé dans le grand bureau du médecin. Le décor ressemblait à un film steampunk Les Aventures du Baron Munchausen. Il y avait des horloges étranges à perte de vue, des canapés et des fauteuils en cuir vert rembourrés, et d'étranges objets d'art avec des rouages ​/ des engrenages qui tournaient.

Le Dr Agon se tenait à côté d'un grand panneau lumineux fixé au mur, entouré de radios de style rétro, d'antennes enroulées et de jauges qui tournaient. "M Hope, venez ici s'il vous plaît. Il avait un fort accent autrichien et portait une longue blouse de laboratoire blanche par-dessus sa chemise et sa cravate. Ce n'était pas vraiment un gars sympathique ; il n'a jamais pris la peine de lever les yeux vers moi. « Quel est votre problème aujourd'hui? »

«Je ne me sens pas bien. Je ne suis tout simplement pas moi-même ces derniers jours. Je pense que j'ai peut-être...» Le Dr Agon m'a interrompu en plein autodiagnostic et m'a placé devant le panneau éclairé. « Tenez, buvez ça », dit-il en me tendant un grand verre.

« Qu'y a-t-il là-dedans ? Demandai- je. » De l'eau. Vous êtes déshydraté. » Ha! Je le savais depuis le début. 

«Maintenant, restez immobile pendant que j'active mon dispositif de détection d'énergie d'assistance», dit-il d'une voix grincheuse. Le Docteur appuya sur quelques boutons et le panneau s'anima. Les jauges se mirent littéralement à cracher de la vapeur. Les appareils radio émettaient des bruits statiques. J'étais face au panneau lumineux et j'étais presque aveuglé par l'intensité des couleurs changeantes. Mon pantalon a commencé à se coller à mes jambes à cause des charges électromagnétiques, tout en faisant dresser mes cheveux sur la tête. Cela dura environ cinq longues minutes jusqu'à ce que le Dr Agon actionne un grand levier en laiton, ce qui déclencha le ralentissement de l'appareil. Le Docteur appuya sur un autre bouton de sa grande console et soudain, une douzaine de feuilles de papier sortirent d'une imprimante. Il tendit la main vers les papiers – apparemment mon diagnostic – et s'assit sur sa chaise de laboratoire. 

"Hmmmm, euh, humpt", dit le Docteur. Je n'ai pas aimé ce son. Je parie que j'ai une maladie incurable. Ou peut-être suis-je constipé à cause de la déshydratation ? D’une manière ou d’une autre, ses grognements ne me rassuraient pas.

« Avez-vous permis récemment? » A-t-il demandé en enlevant ses lunettes de lecture et en me regardant enfin. «  Oui, j'ai énormément permis ces derniers temps », répondis-je. « Adamus Saint-Germain – je suis sûr que vous le connaissez – insiste pour que tous les Shaumbra permettent. Je permets tous les soirs avant de m'endormir et chaque fois que je me retrouve dans une situation difficile/ dans une impasse.

« Avez-vous permis plus que d'habitude ces derniers temps ? » Sa question semblait très accusatrice, comme si j'avais bu des quantités excessives de vin ou que j'avais trop pratiqué l'Aliyah. « Eh bien, dis-je d'une voix coupable,  » j'ai eu un emploi du temps incroyablement chargé en janvier. Shouds, Keahak, Classes Nuage, interviews, tournage du nouveau Love 2.0 (Amour 2.0), puis une réunion très intense des Managers en personne. Je me suis poussé jusqu'à la limite. J'ai dû faire beaucoup de Permettre juste pour rester debout.  »

Je pouvais voir que le docteur ne se souciait pas de mon emploi du temps chargé. Il n'allait pas me prescrire une bouteille de Po-Mee ni de Fuckitall. « Regardez ces graphiques », dit-il en tapant avec ses doigts sur les graphiques. » « Tout est là ! »J'ai regardé les nombreuses feuilles de papier. Elles étaient remplies de symboles, de motifs et de lignes ondulées, mais pas de mots. Je n'avais aucune idée de ce que cela signifiait. 

« Juste ici », dit-il en tapotant impatiemment sur le papier. « C'est votre zone d’Aérothéon. » Je pensais qu'il avait dit zone érogène jusqu'à ce que je me souvienne du nouveau mot d'Adamus, Aerotheon. Il signifie une gravité qui se contracte et s’étend à la fois. Le graphique montrait des lignes colorées fortes qui entraient/qui coulaient dans un prisme et des lignes grises très faibles qui en sortaient. « Est-ce grave, Docteur ? Est-ce que je vais vivre ? »

Le Dr Agon  se cala dans son fauteuil et un sourire apparut sur son visage sage. «Mon bon monsieur, voici votre problème», dit-il en soulignant la zone en question. « Vous avez permis à une énorme quantité de lumière d'entrer dans votre Soi, mais maintenant elle est piégée dans cette structure cristalline de votre corps, de votre Esprit et de votre mental.» À ce moment-là, j'ai paniqué. Cela ressemblait à l'histoire d'Adamus, qui avait été piégé dans un cristal pendant 100 000 ans. Je ne voulais pas être coincé dans une prison de cristal, et encore moins pour une quasi-éternité. 

Le Docteur continua. « Oui, oui, c'est une bonne chose de permettre votre lumière, mais vous devez aussi la laisser couler/circuler en vous et à travers vous Vous laissez la gravité la retenir. Elle doit entrer et sortir. La gravité retient les choses, mais elle les élargit aussi. C'est ce qu'est l’Aerotheon. Il vous suffit de laisser l’autre côté de la gravité travailler pour vous. Ne soyez pas simplement un « Déprimé »; soyez aussi un « Supérieur ».

Donc, je n’allais pas mourir après tout. Voilà pour l’autodiagnostic. Et oui, j'étais constipé, mais juste avec ma propre lumière. « Alors, comment puis-je laisser ma lumière s'étendre ? » Demandai-je.

« En faisant un Permettre inversé », répondit Doc.

 « Vous voulez dire que je ne dois pas Permettre et que je dois m'Opposer ? »

«  Non, vous devez permettre à votre lumière d'aller de l'autre côté de la gravité. Vous avez permis à la gravité de le mettre au point, mais vous devez maintenant permettre à l'autre côté de la gravité d'étendre votre lumière. En ce moment, elle se trouve en boule à l'intérieur de vous, vous faisant vous sentir léthargique et désorienté. Votre niveau de lumière global est excellent, mais vous devez maintenant vous ouvrir. C'est un miracle que vous soyez encore debout avec cette masse de lumière refoulée ». Le Docteur a écrit quelques notes sur les cartes.

L'un des gribouillages ressemblait à un visage souriant/ un smiley, mais mes yeux ne s'étaient toujours pas adaptés aux lumières vives du panneau.

« Comment puis-je permettre ce, ah, cette Permission omnidirectionnelle? » Demandai-je.

Le Dr Agon haussa un sourcil en me regardant. « Vous avez manifestement des problèmes avec le fait de permettre. Je vais vous adresser à un spécialiste. Il a griffonné quelques notes au dos de sa carte de visite et me l'a tendue. Il a fallu un moment à mes yeux pour s'adapter, mais j'ai finalement pu le lire :

Recommandation du Dr Agon à :

Mahatma Koot Hoomi, alias Kuthumi 

À suivre…

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AUTEUR

Geoffrey Hoppe

Geoffrey Hoppe a fondé le Crimson Circle en 1999 après une série de conversations avec l'être angélique connu sous le nom de Tobias. Il a quitté le monde de l'entreprise en 2001 pour se consacrer entièrement au Crimson Circle, avec sa femme Linda. Geoff a canalisé Tobias jusqu'en 2009, date à laquelle Tobias est revenu sur terre dans une nouvelle incarnation connue sous le nom de Sam. Tobias a transmis son rôle de guide au sein du Crimson Circle à Adamus Saint-Germain, une facette du bien-aimé St. Germain qui travaille avec les humains depuis des centaines d'années. Geoff est depuis lors le messager d'Adamus Saint-Germain.

Interprétation de Feolla

 feolla.ca@gmail.com    www.quatorzenouvelleenergie.com