Sachez Quand Les Garder, - Sachez Quand Les Jeter - Par Geoffrey Hoppe Shaumbra Magazine, Février 2025
Sachez Quand Les Garder,
Sachez Quand Les Jeter
Par Geoffrey Hoppe
Shaumbra Magazine, Février 2025
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Il existe une chanson populaire de Kenny Rogers intitulée The Gambler . Elle est sortie en 1978, mais reste l'une des chansons country les plus connues et les plus appréciées de tous les temps. The Gambler raconte l'histoire d'une rencontre dans un train entre un voyageur et un vieux joueur. Le joueur, voyant que le voyageur n'a pas de chance, lui offre quelques conseils de vie en échange d'un verre de whisky.
Les paroles de The Gambler sont riches en métaphores qui s'appliquent aussi bien au poker qu'à la vie. Le message principal de la chanson est exprimé dans son célèbre refrain, qui conseille aux auditeurs de savoir quand s'accrocher à quelque chose, quand lâcher prise, quand s'éloigner et quand fuir. Ce conseil est présenté comme une stratégie permettant à la fois de jouer et de surmonter les difficultés de la vie.
Le refrain se déroule ainsi :
Il faut savoir quand les garder/ quand tenir bon,
Savoir quand se coucher/ quand les jeter,
savoir quand s'éloigner
et savoir quand courir/ quand fuir.
On ne compte jamais son argent
quand on est assis à la table,
il y aura assez de temps pour compter
quand la donne sera terminée.
En effet!
J'ai tendance à être quelque peu tenace, ne sachant pas toujours quand je dois m'arrêter. Je peux être comme un chien avec un os, le rongeant jusqu'au dernier morceau même longtemps après que la viande et la saveur aient disparu. Je reste déterminé face aux défis. Une fois que j'ai déterminé ma destination, je m'y tiens quoi qu'il arrive/ coûte que coûte. J'attribue cela en partie au fait d'être du signe de la Vierge, et l'autre partie à un entêtement pur et simple. Je préfère couler avec le navire plutôt que de sauter à bord d'un radeau de sauvetage pour me mettre à l'abri. Et je me suis commodément dit qu'il s'agissait d'une vertu admirable plutôt que d'un trouble obsessionnel.
J'avais l'habitude d'attribuer à ce trait de personnalité le mérite de m'avoir aidé à accomplir certaines des choses que j'ai faites dans la vie.
Ma version d’un t-shirt Superman avec un grand « S » était un t-shirt portant l'inscription « Might Not Flight (pourrait ne pas voler)». J’ai créé et dirigé de nombreuses entreprises, dont une qui a été cotée en bourse. Il m’a fallu toutes mes forces pour passer d’un dessin sur une serviette en papier dans un restaurant de barbecue au Texas à une entreprise à part entière, qui est actuellement cotée en bourse au NASDAQ. Cette ténacité s’est également avérée utile lorsque Linda et moi avons créé le Crimson Circle il y a 25 ans. Nous avons eu plus que notre part de hauts et de bas au cours des premières années, dont certains auraient incité d'autres personnes à lâcher prise /à abandonner la partie et à fuir. Nous avons mis presque tout ce que nous avions en jeu pour faire décoller la fusée Crimson Circle de la rampe de lancement. À l'époque, j'étais une sacrée tête de mule. Ma garde-robe de t-shirts idiomatiques aurait pu inclure des expressions telles que Make or Break, Sink or Swim, All or Nothing et Win or Lose (Passer ou défaire, couler ou nager, tout ou rien et gagner ou perdre).
Aujourd'hui, je repense à tout cela et j'ai envie de vomir. Oh mon Dieu, était-ce vraiment moi ? Monsieur Cliché du jour ? Capitaine Je-sais-tout /Quoiqu'il en coûte ? Étais-je vraiment aussi ennuyeux et superficiel ? (S'il vous plaît, ne répondez pas, ce n'est qu'une question rhétorique.) J'étais une affiche de motivation ringarde et ambulante, du genre de celles qu'on voit à la salle de sport ou dans le cabinet d'un psychologue, du genre « La meilleure vue vient avec l'escalade la plus difficile ».
Mais est-ce vraiment le cas ? Est-ce que toutes ces difficultés/ ces luttes et ces souffrances permettent-elles vraiment d'avoir une vie meilleure ? Ou bien mon éducation catholique du Midwest américain et mes parents stricts m'ont-ils simplement fait un lavage de cerveau en me faisant croire que le travail acharné est la réponse aux questions de la vie ? Mes années de formation n'ont pas été marquées par des leçons sur la façon de plier l'affaire /de se coucher.
Le fait d'avoir été dans l'armée pendant trois ans n'a pas aidé non plus. Il faut tenir bon car, à la table de poker de la vie, il n'y a pas de repli possible. En fait, parfois, cela a fonctionné. Le fait de ne jamais abandonner m'a donné de bonnes choses à ajouter à mon CV, à condition que je ne mentionne pas les nombreuses frustrations et les échecs à côté des réussites. Parfois, mon approche intransigeante/ têtue a fonctionné malgré moi car de temps en temps, j'ai eu une main chanceuse. Mais dans de très nombreux cas, j'aurais dû poser les cartes, quitter la table et trouver un autre jeu auquel jouer. En y repensant aujourd'hui, avec un soupçon de sagesse, je me rends compte que tout ce travail acharné, cette détermination acharnée et cette obsession de la persévérance n’étaient en fait pas nécessaires. Ma devise « Être fort ou fondre » était un gros jeu et une énorme perte de temps et d’énergie, mais tant que j’ai voulu jouer à ce jeu, mon énergie l’a suivi et m’a donné plus de collines à gravir.
Aujourd'hui, je sais mieux ce qu'il en est. Je peux faire plus, créer plus et être plus épanoui en laissant mon énergie me servir comme un Maître, avec facilité, grâce et joie. La meilleure vue ne vient pas forcément de l'ascension la plus difficile ; elle vient de la beauté d'être ici. En d'autres termes, il n'est pas nécessaire de travailler dur, mais plutôt de choisir d'être présent. Le travail acharné est réservé aux accros. Être dans la beauté de l'imagination, c'est pour les Maîtres. J'ai juste dû apprendre à sortir du chemin difficile et à entrer dans mon flux magique. J'ai dû apprendre à abattre les mauvaises cartes qui m'avaient été distribuées (par moi-même) et à m'éloigner de la vieille table de poker de la vie.
Dans un récent exemple concret de la vie réelle, nous avons essayé d’organiser un grand rassemblement en personne à Santa Fe, au Nouveau-Mexique, aux États-Unis, en septembre. Nous avions même « taquiné » l’événement lors du Shoud de janvier, en précisant que nous ferions une grande annonce le 23 janvier. Le problème, c'est que les cartes ne se mettaient pas en place.
Malgré notre volonté d’organiser un événement dans la ville magique de Santa Fe et de voir des Shaumbra du monde entier, nous nous heurtions sans cesse à des obstacles. La logistique et les prix ne fonctionnaient tout simplement pas. Il était temps de savoir quand nous devions nous retirer et partir. Oui, nous aurions pu forcer les énergies de toutes nos forces et faire en sorte que l'événement ait lieu malgré les nombreux problèmes, mais d'après de nombreuses expériences précédentes, nous aurions eu des problèmes jusqu'à la dernière heure de l'événement. Tout essayait de nous dire de nous retirer maintenant, sans attendre un remaniement. De nous éloigner de la table. Ce n'était pas une décision facile à prendre car certains d'entre nous étaient très attachés émotionnellement à l'idée et nous avions déjà passé beaucoup de temps sur le projet. Mais après avoir ressenti les énergies, l'équipe des Événements a su qu'il était préférable d'accepter nos pertes et de passer à un nouveau plan. En fait, j'ai éprouvé un incroyable sentiment de soulagement une fois que nous avons plié, parce que les choses ne se déroulaient pas comme prévu.
Nous sommes tous confrontés à des situations où les choses ne fonctionnent pas pas comme prévu. Tous les panneaux de sortie peuvent être allumés, mais nous essayons quand même de forcer les choses à fonctionner. Il peut s'agir d'une nouvelle entreprise, d'une relation, d'un emploi ou d'un logement, ou simplement de quelque chose d'aussi simple que de savoir où partir en vacances cet été. Essayez une fois, essayez deux fois, mais au bout de trois tentatives, sachez quand vous éloigner. Ce que j'ai découvert, c'est que les énergies qui se trouvent sur le chemin que je voulais emprunter au départ ne sont peut-être pas le chemin le plus lumineux ou le plus prometteur. Quelque chose de bien meilleur m'attend sur un nouveau chemin, bien plus adapté à un Maître.
En l'honneur de Kenny Rogers, auteur-compositeur-interprète de country américain, j'ai écrit les paroles d'une chanson intitulée « If It Ain't Working (Si ça ne marche pas) » et je l'ai apportée sur Suno.com pour la musique. Sachez quand les garder et quand les laisser tomber.
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Si ça ne marche pas
Écoutez la chanson sur suno.com
Généré par l'IA
Si ça ne marche pas,
ce n'est pas parce que tu le fais mal.
Ton âme te murmure simplement
qu'il est temps d'avancer/ de passer à autre chose.
Tu lui as donné ton cœur,
tu lui as donné ton temps,
mais parfois la leçon la plus difficile
est d'apprendre quand tracer la ligne.
Tu dois savoir quand marcher,
savoir quand courir,
savoir quand tourner le dos
et laisser les temps difficiles se défaire/ s'effacer.
La vie ne se résume pas seulement à un combat,
il s'agit de lâcher prise.
Quand tu auras confiance en quelque chose de plus élevé,
Tu trouveras le moyen de couler.
Essaie une fois, essaie deux fois,
Mais quand c'est le troisième coup,
Ce n'est pas la main qui vaut la peine d'être jouée,
Mieux vaut faire ses bagages et quitter cette ville.
La route devant nous nous appelle,
Et le poids ne semble pas si léger,
Parfois, la meilleure décision
Est de savoir quand dire bonne nuit.
Il faut savoir quand marcher,
savoir quand courir,
savoir quand tourner le dos
et laisser les temps difficiles se défaire/ s'effacer.
La vie ne se résume pas seulement à un combat,
il s'agit de lâcher prise.
Quand tu auras confiance en quelque chose de plus élevé,
Tu trouveras le moyen de couler.
Il y a un temps pour rester ferme,
et un temps pour lâcher prise,
toutes les routes que tu as parcourues ne
sont pas celles que tu dois connaître.
Alors écoute ce murmure,
laisse-le te guider sur ton chemin,
le travail le plus dur n'est pas la lutte,
c'est savoir quand s'éloigner.
Il faut savoir quand marcher,
savoir quand courir,
savoir quand tourner le dos
et laisser les temps difficiles s'effacer/ se défaire.
La vie ne se résume pas seulement à un combat,
il s'agit de lâcher prise.
Quand tu auras confiance en quelque chose de plus élevé,
Tu trouveras le moyen de couler.
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Auteur
Geoffrey Hoppe
Geoffrey Hoppe a fondé le Crimson Circle en 1999 après une série de conversations avec l'être angélique connu sous le nom de Tobias. Il a quitté le monde de l'entreprise en 2001 pour se consacrer entièrement au Crimson Circle, avec sa femme Linda. Geoff a canalisé Tobias jusqu'en 2009, date à laquelle Tobias est revenu sur terre dans une nouvelle incarnation connue sous le nom de Sam. Tobias a transmis son rôle de guide au sein du Crimson Circle à Adamus Saint-Germain, une facette du bien-aimé St. Germain qui travaille avec les humains depuis des centaines d'années. Geoff est depuis lors le messager d'Adamus Saint-Germain.
Interprétation de Feolla
feolla.ca@gmail.com www.quatorzenouvelleenergie.com
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