RECEVOIR LA PERFECTION INVISIBLE - Par Kemila Zsange-Shaumbra Magazine, Février 2024
RECEVOIR LA PERFECTION INVISIBLE
Par Kemila Zsange
Shaumbra Magazine, Février 2024
Dans un article précédent j'ai raconté ma chute d'un mur de parking d'un mètre de haut sur le Mauna Kea, à Hawaï, dans l'obscurité totale de la nuit. Après que cela se soit produit, même si l’observation des étoiles était devenue une affaire inachevée, je me sentais bien. Sur le chemin du retour, Je m’étais même engagée dans une conversation profonde avec notre hôte du B&B, mon nouvel ami Scott. Ce n'est que le lendemain matin que j'ai commencé à ressentir une douleur à l'intérieur de mon genou droit, même si c'était le côté gauche du corps qui était tombé sur le sol en béton.
Pour exclure toute fracture, mon partenaire et moi avons décidé de nous rendre aux urgences de l'hôpital communautaire de Kona. Pendant qu'il conduisait, j'ai activé le service d'itinérance de mon téléphone et j'ai appelé l'assurance médicale de ma carte de crédit pour faire une demande d'indemnisation.
L'hôpital a pris mes coordonnées et m'a donné le numéro de ma compagnie d'assurance. C'était une toute nouvelle expérience pour moi, à la fois avec l'hôpital et avec l'assurance voyage. Je me suis dit que j'allais simplement suivre les instructions étape par étape.
De retour au Canada, j'ai continué ces démarches, remplissant les formulaires, postant les documents, répondant aux deux factures de l'hôpital : une des urgences et une du cabinet médical principal. J'ai passé environ deux heures à l'hôpital, principalement dans la salle d'attente. Il y a eu une radiographie mais pas de traitement car je n'avais pas de fracture, mais les factures s'élevaient à des milliers de dollars chacune. C'est ainsi. Le processus a été très sec et a pris beaucoup de temps.
Il y avait une vieille habitude de résistance intérieure et de plaintes concernant la complication « inutile » de ce qui devrait être simple, mais cette fois-ci, elle n'a tout simplement pas pu se manifester pleinement et prendre le dessus. Au lieu de cela, un espace de tranquillité intérieure est devenu de plus en plus calme/ silencieux ces jours-ci. Je savais que je savais mieux, n'est-ce pas ?
C'était comme si le Maître en Soi, ne voulait tout simplement plus entrer dans une histoire dramatique. Assez de choses avaient été faites. Maintenant, je reste présente en faisant ce que je fais pendant que je le fais, donc je ne fais pas ce que je ne fais pas quand je ne le fais pas. Si je pouvais citer Jean Tinder, ce serait : « Ma recette de la perfection de la vie ? Recevoir chaque chose telle qu'elle est, participer si nécessaire et la regarder se dérouler ».
J'ai ensuite reçu un courrier de la compagnie d'assurance me demandant de présenter un autre document - la preuve de l'achat du voyage.
Bien sûr, pas de problème. J'ai cherché dans mes anciens mails les billets électroniques, mais ils n'y étaient pas. J'ai parcouru mes relevés de carte de crédit mois par mois... Non. La preuve était introuvable.
Mais j'ai bien payé le vol, n'est-ce pas ?
En creusant davantage, j'ai découvert le mystère. Il s’est avéré que j’avais payé ce voyage avec une carte Mastercard de la compagnie aérienne, ce qui est la seule fois où j'ai procédé de la sorte dans l'histoire de mon existence. J'avais demandé cette carte 10 mois plus tôt pour une autre raison qui ne s'est jamais produite. Et j'ai toujours utilisé ma carte Visa pour voyager, pour ses points et notamment pour son assurance voyage. Mais la seule fois où le besoin d’assurance s’est fait sentir, c’est la seule fois où je ne l’ai pas débité sur cette carte.
Attendez, la Mastercard ne m'offre-t-elle pas aussi une assurance voyage ? Oh, dois-je tout recommencer ? Cette pensée m'était assez désagréable. Mais lorsque j’ai examiné les petits caractères du certificat d’assurance, j’ai réalisé que je ne pourrais pas le faire même si je le voulais. En passant par la longue procédure administrative liée à l'assurance Visa, j'avais perdu le laps de temps pour déposer une demande d'indemnisation auprès de l'assurance Mastercard.
Tout ce qui pouvait mal tourner avait mal tourné. C'est du moins ce qu'il semblait. Je n'arrivais pas à comprendre comment j'avais pu commettre des erreurs aussi simples mais impardonnables. Quelles sont les chances! Je voyage plusieurs fois par an et je n'ai jamais eu besoin de faire une demande d'indemnisation. La seule fois où j’en ai eu besoin, j’ai choisi la mauvaise carte pour acheter les billets d'avion. Puis, sur le chemin de l'hôpital, j'ai choisi le mauvais numéro à appeler ; et de plus, j'ai raté le délai nécessaire pour déposer une demande d'indemnisation.
Maintenant, je ne savais vraiment pas où cela allait me mener et ce que cela impliquerait. Toujours abasourdie par la synchronicité négative, je ne savais pas si je devais rire ou pleurer. Je ne voyais pas de perfection dans ce moment, mais la raison en est peut-être que je n'avais pas besoin de la voir. De mon point d’observation, je ne pouvais voir que ce que je voyais, et c’était peut-être suffisant. Sans qualifier cela de parfait, il me suffisait de décider de la marche à suivre à ce moment-là. N'étant pas en mesure de soumettre la preuve d'achat comme il se doit, il n'y avait manifestement plus rien à faire dans le processus.
N’ayant rien à gérer et n’ayant pas besoin de faire bouger les choses, je n’allais certainement pas inviter à nouveau cette vieille amie qu'est l'inquiétude. Quel est le secret pour retrouver la perfection de la vie ? C'est vrai, il faut accueillir chaque instant de la vie tel qu'il est, même si j'avais du mal à le croire à ce moment-là.
Heureusement, j'ai appris à ne pas me préoccuper de ce que je crois. La vie devient une question de présence et d'utilisation des ressources qui me sont données à ce moment-là. Recevoir, c'est voir tout ce qui m’est donné à chaque instant comme une ressource à utiliser. Dans la langue d'Adamus, « Tout est là pour me servir. » « Les énergies sont toutes à moi. » « Je reçois ma propre lumière. » Mal à l’aise, je me suis détendue.
Quelques semaines plus tard, l'hôpital de Kona m'a renvoyé la facture des urgences. La vie étant ce qu'elle est, j'ai suivi leurs instructions et j'ai payé la facture en ligne, reconnaissante d'avoir pu le faire.
J'avais l'intention d'annuler la carte visa car j'avais demandé une autre carte de crédit. Mais comme je m'attendais à recevoir une autre facture du cabinet médical, j'ai décidé de laisser cette carte en règle pendant encore un an, même si je payais les frais annuels sans l'utiliser. En l'état actuel des choses, il m'a semblé plus facile de faire ce choix.
Je me demandais combien de temps il faudrait au cabinet médical pour découvrir que ma compagnie d'assurance ne paierait pas la facture et qu'il devrait la rediriger vers mon adresse. Pendant ce temps, la compagnie d'assurance m'a gentiment rappelé de présenter les documents que je n'avais pas. Je n'ai rien fait, car il n'y avait vraiment rien à faire.
J'ai pris l'avion pour passer un mois aux Pays-Bas pendant la dernière partie de l'été. En rentrant chez moi, dans la pile de courrier, au lieu de trouver la facture du médecin, j'ai vu une enveloppe de l'hôpital de Kona. Je l'ai ouverte. L'hôpital m'avait remboursé chaque centime que j'avais payé pour les urgences.
Il semblait que la compagnie d'assurance avait perdu patience en attendant l'arrivée de mes documents et, comme la carte était toujours en règle, et de manière inattendue pour moi, elle a décidé d'aller de l'avant et de payer toutes les factures en suspens.
Tout se déroule parfaitement, même quand je n'y crois pas ou que je ne vois pas comment c'est possible. Sans me forcer à y croire, cela m'a encore une fois appris à me présenter pleinement à chaque instant, sans essayer/ sans chercher à le gérer. Recevoir signifie recevoir chaque instant tel qu'il est sans prétendre que je sais mieux, parce que moi, le petit moi, je ne le sais pas.
Pas de travail dessus. Aucune analyse. Bien sûr, même si je reçois le flux naturel de ma propre énergie, la petite fille que j'étais savait certainement comment recevoir ce remboursement avec gratitude.
Note de fin : Ayant un métier d'aide qui consiste à encourager les personnes qui trouvent le chemin de mon cabinet privé pour vivre pleinement, je rencontre mes propres défis. Cet article a été écrit en septembre 2023 mais est resté « oublié » dans mon ordinateur portable alors que j'étais ramenée à ma propre coquille gravitationnelle familière, « confortable » et «sécuritaire», après l'avoir auto-évalué « trop personnel et trop trivial pour un plus grand public » du Shaumbra Magazine. Grâce au soutien constant du Crimson Circle de bien des façons, me voici, en train de me montrer.
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AUTEUR
Kemila Zsange a découvert le Crimson Circle exactement au même moment où Adamus est arrivé, en 2009, l'année où elle a commencé sa pratique d'hypnothérapie. Tout a commencé à prendre un sens. Née et élevée en Chine, elle vit aujourd'hui à Vancouver au Canada. Elle adore réveiller les gens en utilisant la transe. Donc hypnotiseur déguisé, son véritable travail est de défaire l'hypnose avec les gens qu'elle voit d'une manière artistique martiale. Vous pouvez la trouver sur KemilaHypnosis et CarolsLives .
Interprétation de Feolla
feolla.ca@gmail.com www.quatorzenouvelleenergie.com
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