MÉMOIRES D'UNE ÉTUDIANTE - Par Antonia Lyons -Shaumbra Magazine Mars 2021
MÉMOIRES D'UNE ÉTUDIANTE
Shaumbra Magazine Mars 2021
J'avais bien l'intention de commencer mon article de manière amusante et brillante. Pourtant, les mots me manquent et mon cerveau s'est soudainement mis en veille. Je ferais peut-être mieux d'aller droit au but alors : Après des centaines de Shouds, de matériel gratuit, de SES et d’Aspectologie, j’ai soudain réalisé que j’adore être une étudiante. C'est tout. Je l'ai dit.
J'aime apprendre, c’est tout ce que je fais depuis mon plus jeune âge. Il ne fait aucun doute que certains des vétérans Shaumbra seront horrifiés par mes paroles, mais c'est l’honnête vérité. Ce qui, soit dit en passant, m'est venu à l'esprit à la fin de l'École d'Aspectologie.
J'étais vraiment excitée à l'idée de me montrer enfin dans toute ma «f *** gloire» (comme j'aime l'appeler ces jours-ci) sans aucune excuse. Et pourtant, il y a eu un très bref moment où je me suis demandée: «Et maintenant?»
Suis-je un Maître maintenant? Suis-je intégrée? Si tel est le cas, je ne veux pas l'être. Je veux toujours être l'un des enfants qui ont hâte de suivre un autre cours. Je veux ressentir ce frisson dans mon corps et l'anticipation de quelque chose qui va faire se dilater mon esprit/mon mental et faire fondre mon cœur. Je veux passer du temps avec tous mes amis en ligne et raconter de belles histoires sur la façon dont ce nouveau cours me change sérieusement.
Bla, bla, bla. Je sais, je sais que je suis en train de pelucher. Mais c'est la vérité, ma vérité. Et si je veux être un Shaumbra, alors je veux pouvoir le dire tel quel.
Quand j'ai découvert le Crimson Circle pour la première fois, il y a des années, je me suis abonnée immédiatement au magazine mensuel. Je n'ai jamais cliqué dessus une seule fois.
D'une manière ou d'une autre, j'ai toujours eu l'impression que ce truc de Shaumbra était un étrange culte venant d'un endroit africain essayant d'être entièrement spirituel. J'imaginais ces hommes barbus en tuniques blanches et cheveux gris, se rassemblant tous pour parler de la vie. Bien sûr, il y aurait aussi des dames, également habillées de façon spirituelle, et qui parlaient très gracieusement des questions de cœur, de nourriture saine et autres. Hmmmm, pas pour moi. Merci, mais non merci.
«Je ne veux pas porter de tuniques blanches et surtout, je ne veux pas être totalement sage et gracieuse», continuais-je à penser.
Cela m'amuse vraiment maintenant, mais me montre aussi comment, même à l'époque, je refusais de faire partie des "grands". Je préfère être l’étudiante errante de la vie, à la recherche d’un autre frisson, d’un autre coup de pouce à mon âme douteuse.
C'est étrange comme la vie vous change.
Je suis née en sachant que j'étais le Maître. Quand j'étais enfant, j'avais le sentiment que j'avais voyagé loin, très loin, et je savais plus, beaucoup plus que les adultes débiles qui m’entouraient. Je ne faisais confiance à personne, car personne ne savait mieux que moi. Mais je trouvais tellement de joie à leur parler, surtout quand ils écoutaient, les yeux grands ouverts d'incrédulité. «Qui est cet enfant? Comment peut-elle en savoir autant? J'ai toujours pensé qu'ils voulaient demander, surtout quand je leur racontais quelque chose sur leur propre vie, qu'ils ne connaissaient même pas eux-mêmes.
J'ai adoré aider les autres à se sentir davantage. À Être plus. Mais tout cela était aussi un peu effrayant pour beaucoup, alors mes parents m'ont emmenée chez un prêtre. «Ils lui ont demandé : Est-elle normale? Il n'a pas dit grand-chose, peut-être dans l'espoir que personne dans la pièce ne remarquerait son amante secrète.
Le jour de la normalité est finalement arrivé, quand j'ai dit au Maître en moi de partir pour que je puisse m'intégrer dans le désordre où j'étais élevée. C’est alors que mon moi d’étudiante a dû faire sa première apparition. Le reste appartient à l'histoire.
Trente ans plus tard, il n’y a que mon Soi et moi, et c’est un endroit effrayant où être, dans le livre de n'importe qui. Surtout quand vous vous en rendez compte lors d'une pandémie mondiale.
C'était un matin d'avril de l'année dernière, quand j'ai senti quelqu'un à côté de moi, pendant le premier confinement. Quelques ombres d'aspect extraterrestre dans une étrange nuance de rouge, comme s'ils venaient de quitter le plateau de Star Wars. Ils ont juste plané.
Cet après-midi-là, j'ai ouvert le magazine Shaumbra pour la première fois, dans l'espoir de trouver un moyen de faire disparaître ce stupide virus. Je ne savais pas, à l'époque, dans quoi j'allais m'embarquer.
Je veux dire, ces gens du Crimson Circle étaient tous bizarres! Ils juraient, buvaient du vin, s'habillaient dans des costumes de fous - c'était vraiment définitivement un culte. Mais j'ai continué à retourner aux Shouds tous les jours, jusqu'à ce qu’un jour, je me sente comme avant quand j'étais le Maître.
J'étais revenue à la maison, mais je ne me souvenais d'aucun membre de ma famille. Moi aussi, j'étais une de ces personnes étranges et je l'étais depuis très longtemps, mais contrairement à moi, elles semblaient toutes très souveraines. Ils n'arrêtaient pas de parler de maîtrise et d'être dieu aussi. Que voulaient-ils dire? Pour moi, ils ressemblaient juste à une bande de gens extravagants qui étaient peut-être coincés dans les années 60. Il m'a fallu un certain temps pour établir mon premier contact sur Facebook, de peur que ces Maîtres ne mettent en pièces mon éternel moi d'étudiant avec mes questions hideuses et mes nombreux doutes. Heureusement, tout le monde était très miséricordieux et lentement, j'ai commencé à me souvenir.
Je me suis souvenue d'où venait ce Maître et pourquoi, enfant, je me sentais souvent si nostalgique et si déplacée. «Où suis-je putain de merde?» Je me souviens de me l'être souvent demandée à l'époque, et ce qui m'étonne, c'est que je ne vois pas vraiment la petite fille que j'étais. Je ne vois qu'un petit garçon, tout en ressentant souvent la même tristesse.
Être Shaumbra n'est pas pour tout le monde. Cela ne devrait pas non plus être le cas, je crois. Il n'y a pas de place pour cette indulgence typiquement spirituelle dans le martyre et l'obsession de rendre la vie belle. Il n'y a que vous et votre Soi. Aucun Dieu ne viendra vous sauver lorsque vous passez une journée de merde et que vous n'essaierez même pas de blâmer votre famille ou le reste du monde.
Alors, imaginez ma consternation /mon désarroi quand, juste avant l'Aspectologie, j'ai soudainement vu à quel point je ne voulais vraiment lâcher aucun de mes aspects. «Pas question, j'ai travaillé très dur pour être aussi tarée!» était la seule chose qui me venait à l'esprit avant le début du cours. «Je me suis investie de tout mon être pour créer cette histoire fantastique, et maintenant je dois laisser tomber? Pas question !"
En fait, j'ai beaucoup pleuré, à la fois parce que je ne pouvais pas croire mon propre entêtement et aussi parce que je me sentais très triste. Lâcher l'histoire est très simple, mais jamais facile. J'avais imaginé, après avoir suivi SES et Aspectology, que je voudrais vraiment vider mon sac à dos de tout ce que j'avais accumulé au cours de tant de vies et enfin me montrer comme le Maître que j'ai toujours été. Ce qui m'étonne, c'est que je sais que c'est totalement de ma faute, et d'une manière ou d'une autre, je me sens extrêmement libre dans cette prise conscience. Je pourrais blâmer ma résistance à n'importe quoi et à n'importe qui, mais c'est la mienne. Et, comme je l'ai créée, je peux la dé-créer. Cela garde mon cœur ouvert et me permet de choisir la vie, quelle que soit la façon dont je me sens à chaque instant.
Je suis un et je suis plusieurs, et rien ne m'a jamais semblé plus réel. En écrivant ceci, je me rends compte que j'ai toujours eu le sentiment que la vie n'est qu'une aventure incroyable. Même dans les moments les plus sombres, je pouvais sentir mon excitation du fait de pouvoir être capable d'être ici. Chaque larme mènerait à un sourire et à une nouvelle sagesse. C’est juste que je ne pouvais pas vraiment le dire à quiconque de peur qu’ils ne m'enferment dans un asile.
Je n'ai pas encore décidé (j'espère qu'Adamus apprécie la façon dont j'ai soigneusement choisi de ne pas dire: «Je ne sais pas!») quand je permettrai ma Réalisation. Il faudra peut-être un certain temps avant que mon Soi-Maître ne revienne complètement sur la scène. C'est peut-être bientôt ou jamais, mais cela n'a pas d'importance. Ce qui compte pour moi, c'est que je suis ici à un moment terriblement effrayant pour être en vie. Alors que le monde qui m'entoure devient fou, je suis consciente qu'aucune de ses folies n'a besoin d'être la mienne. Surtout, je peux voir maintenant que j'ai créé chaque petit bout de ma vie, peu importe ce qui se passait autour de moi.
Le bon et le mauvais, toute est ma création. Et bon sang, ça a été tellement amusant!
Antonia vit à Londres au Royaume-Uni et est une «Energie Intuitive» fondatrice d'Evoking Grace, un espace sacré en ligne conçu pour vous inspirer à vous épanouir et à vivre une vie plus heureuse. Elle a créé une approche très unique qui combine des compétences intuitives, une sagesse intemporelle et des outils pratiques pour vous aider à identifier les dynamiques cachées qui vous empêchent de bien vivre et de vraiment vous amuser. Vous pouvez trouver ses offres et ses écrits sur Evoking Grace, Facebook, Instagram.
Interprétation de Feolla feolla.ca@gmail.com www.quatorzenouvelleenergie.com
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