Marie, Isis, Eloha - n°3 par Christine Anne K.
Je suis Marie.
Je parle dans votre cœur.
C’est la place où je m’exprime. Je suis votre Mère. Je parle en vous qui êtes
mes bien-aimés.
Ecoutez votre cœur. Dans
votre cœur, écoutez le soleil qui est en vous.
Je suis Isis, porteuse du
soleil et servante de vos cœurs.
Je suis
Il y a bien longtemps que
j’ai joué ce rôle. La création par les Elohim est très ancienne, infiniment
reculée aujourd’hui dans ce qu’est votre temps.
Néanmoins, je suis
toujours là et je ne porte pas la marque du temps. Sachez que votre cœur ne
portera plus, d’ici peu, lui non plus, la marque du temps.
Ecoutez-vous en votre
intimité, là où nul autre que vous ne pénètre. Il y a en vous un lieu
d’innocence, un lieu de Lumière enfantine où nul ne pénètre, si ce n’est votre
Lumière. En ce lieu j’ai posé à tout jamais ce qui en vous est le lien
indéfectible à ce que vous nommez Source et qui n’est autre que vous en ce lieu.
Votre mental ne peut
concevoir ce que je viens de dire. Je vous demande donc de simplement
l’entendre, le laisser être, le reconnaître, le laisser résonner.
Vous êtes résonance. Je
suis le son qui vous a portés dans la matière.
Je n’ai aucun pouvoir sur
vous. Je vous aime.
L’Amour n’est pas
pouvoir, l’Amour est don. L’Amour est entier. L’Amour est humble et puissant.
L’Amour ne s’achète pas. L’Amour ne se vole pas et il ne se perd pas.
En ce lieu intime qui est
votre Source et votre innocence, l’Amour est indestructible. Il est ce qui
ultimement vous informe, c’est-à-dire vous donne forme, et parfois vous
transforme lorsque vous vous êtes détournés.
Vous êtes, non pas mes
enfants; mais vous êtes néanmoins mes enfants , dans votre langage. Je ne vous
ai pas portés comme une mère terrestre, néanmoins je vous ai enfantés par mon
Amour - la vibration modulée, créante du Verbe et de ma voix.
Je vous ai désirés
parfaits dans cette Création. Je vous ai désirés beaux. Je vous ai laissé me
surprendre par votre beauté, vos inventions, votre capacité à créer vous-mêmes
tout ce qui a fait votre vie en ces lieux que vous habitez.
Je désire à présent que
vous puissiez retrouver cette joie et cette innocence de créateurs, que vous
êtes pour vos propres vies et dans vos propres vies.
Vos vies sont la musique
déployée des sons que j’ai portés de ma voix pour vous enfanter.
Les harmonies, parfois,
se sont dévoyées, ont perdu leurs chants les plus purs, mais ce n’était qu’une
forme d’expérience que vous et moi avons traversée dans cette Création.
A présent, je souhaite
vous encourager à comprendre que vous pouvez recréer ces harmonies et votre
beauté.
Il ne s’agit pas
nécessairement de retourner à la beauté des origines.
Il s’agit que la beauté
de maintenant soit. Cette beauté déployée ne peut qu’être enrichie de toutes
les expériences que cette humanité a bien voulu traverser sous mon regard, mon
regard attentif et respectueux de vos erreurs, ainsi qu’une mère accorde à son
enfant la liberté de trébucher, lorsqu’il s’essaye à se déplacer en lui lâchant
la main et en courant.
Ne revenez pas en
arrière. C’est devant que vous me trouverez.
Je suis devant et
derrière.
Je ne vous demande pas de
retourner vers moi. Je suis.
Mon regard et mon Amour
ne cessent de vous accompagner. J’accepte tout ce que vous faites, tout ce que
vous êtes. Je m’émerveille de vos réussites, ainsi que de la beauté de certains
de vos échecs.
Laissez votre cœur
s’expanser à présent.
Acceptez d’oublier tout
ce que vous êtes, ou plutôt ce que vous croyez être; car ce que vous êtes
réellement est sans commune mesure avec ce que vous croyez être.
Ce que vous êtes
réellement, vous pouvez, dans ce lieu du cœur innocent, intime, dont je vous ai
parlé, vous pouvez l’être, là, avant de le porter à l’extérieur. Il vous est
indiqué par là une sorte de remise à zéro, un abrasement de toute construction
préalable de votre personnalité, de vos réalisations personnelles, un
éclatement dans
Cet éclatement n’est pas
destruction, cet éclatement est joie.
Il s’agit de faire danser
votre réalité vraie. Il ne s’agit pas de briser quoi que ce soit, du moins quoi
que ce soit d’important. Ce qui se brisera n’est que l’enveloppe usée,
poussiéreuse, désormais inutile, comme une gangue usée par le temps, par le
temps de la gestation.
Vous avez la possibilité
à présent de vous extraire comme un être neuf de cette gangue d’illusions qui
constituait ce que vous croyiez être. C’est l’Amour qui peut vous aider à vous
extraire, l’amour de vous-même et l’Amour qui résonne avec celui que je vous
porte.
Il ne s’agit pas de vous
soumettre à un effort douloureux qui vous briserait le cœur. Seul votre ego
peut se briser ; vous n’en souffrirez pas.
Ainsi l’a dit Celui que
l’on nomme le Maître de
Je suis Isis, et depuis
des éons, le domaine où j’interviens est immense et je suis ce domaine. Je suis
Eloha : le son.
Isis : la forme se
manifeste.
Marie est dans
l’incarnation.
Marie, c’est votre Mère à
chacun dans l’incarnation. C’est le canal entre l’Amour divin et la
manifestation humaine de l’Amour. Je suis ce canal d’Amour lorsque je suis
Marie.
Ne vous tournez pas vers
moi avec un regard de détresse, mais portez votre détresse comme un flambeau
pour allumer votre cœur, car ainsi le cœur de l’humanité s’embrase un peu plus.
Ne croyez pas que la
détresse qui vous entoure soit un obstacle au Plan divin que vous aimeriez
vivre en toute limpidité et en toute joie. Acceptez ces contradictions et
laissez-vous portez dans l’abandon et l’innocence du petit enfant. Ne cherchez
pas à comprendre, ne cherchez pas à maîtriser par l’intellect ce qui semble se
passer. Ce sont des expériences qui permettent le passage, l’enfantement.
Refusez certaines fausses
évidences. Il y en a qui se manifestent comme si l’ombre était une évidence.
L’ombre n’est qu’une création, elle n’existe pas si vous cessez de lui accorder
l’existence.
La douleur fait partie de
l’ombre, la maladie aussi. La détresse qui peut en résulter n’a pas lieu
d’être, dès lors que vous vous tournez intérieurement et que vous acceptez de
quitter cette gangue dont il vous a été parlé.
Je vous ai dit que vous
étiez des créateurs. Usez de cette faculté. Je vous ai indiqué le lieu en vous
qui vous permets de la solliciter, de la mettre en œuvre.
Il vous appartient à
présent de créer ce que vous désirez et non plus de subir ce que, par erreur,
vous avez créé dans l’ombre.
C’est extrêmement simple,
et si vous croyez que cela ne l’est pas, c’est simplement l’illusion qui voile
encore votre véritable compréhension.
Cette véritable
compréhension siège dans votre cœur. Il y a donc retour et même retournement,
retour vers l’innocence, retour vers votre cœur, retour vers votre Source
intérieure.
Ce retour est un
retournement, si l’on veut, car il y a pour vous ou du moins pour beaucoup
d’entre vous, il y a un basculement indispensable dans ce geste, un basculement
auquel plus vous vous abandonnerez, plus il sera simple, évident, naturel,
lumineux.
Plus vous chercherez à le
contrôler avec votre mental, à vouloir le comprendre ou le maîtriser, plus vous
vous mettrez les bâtons dans les roues pour le réaliser. Et ainsi, vous mettant
les bâtons dans les roues, vous maintiendrez cette dualité et toutes les
illusions créées par vous qui vous font souffrir.
Je suis votre Créatrice,
qui vous aime infiniment, et je vous observe avec joie, dans vos balbutiements,
vos réussites, vos beautés, vos échecs qui n’en sont pas. Mais à présent, je
vous demande d’opérer ce retour vers vous. Je ne peux vous y obliger, ce n’est
pas mon rôle. Mon Amour ne me permet pas de vous y contraindre, mais sachez que
mon Amour vous porte à le faire et que, comme l’enfant qui court à la rencontre
de sa mère après lui avoir tourné le dos, vous êtes les bienvenus dans ce
retour.
Je vais à présent vous
laisser la possibilité de demander des éclaircissements qui vous sont
nécessaires dans la perspective de ce que je vous ai indiqué et je vous
souhaite de toute ma joie de Créatrice, de Matrice et de Mère, la plus grande
beauté dans vos actes de création.
Qu’il en soit ainsi.
Je vous écoute.
Marie, pourriez-vous nous
donner des précisions ou des outils pour utiliser notre pouvoir de création ?
Il y a des méthodes proposées comme par exemple l’utilisation du Verbe au moyen
d’affirmations que l’on répète, dont on sature son mental et sa conscience. Ces
approches, faites dans le cœur, sont-elles aujourd’hui toujours pertinentes,
efficientes ?
Mon aimée, ta demande est
parfaitement légitime. Mais il vous appartient en grande partie de créer
vous-mêmes ces outils. Néanmoins, je te rappelle ce qui a été dit par Orionis
récemment : qu’il y a un fil du cœur qui doit guider vos actes.
Dorénavant, ce fil du cœur est également celui qui valide, si l’on peut dire, l’énergie
vitale de vos créations.
Lorsque tu parles de
répéter des affirmations, il me semble que cette méthode utilise des procédés
mentaux dont certains contiennent encore des bribes de falsification. Je veux
dire que le cœur n’a pas besoin de ces falsifications par le mental. Le cœur
est simple, le mental complique. L’énergie créatrice vient du cœur, comme une
eau qui jaillit ou une plante qui se développe. Elle s’auto-génère, à partir du
moment où c’est le cœur qui la nourrit. Il n’y a pas à penser au sens où vous
l’entendez habituellement. Il n’y a pas à supputer, il n’y a pas à analyser, il
n’y a pas à questionner, il n’y a pas à projeter des étapes que vous ne
connaissez pas. Il y a à être.
De nombreux outils de
création, néanmoins, sont disponibles au travers de toute la spontanéité qui a
pu se maintenir dans les démarches que vous dites artistiques, là ou ces
dernières ne sont pas guidées par l’égo mais simplement par la joie. Il importe
de faire un tri entre ces deux formes de démarches.
Des outils sont également
proposés par un certain nombre d’enseignements du cœur aujourd’hui, mais il
importe que vous soyez très attentifs à ce que ces enseignements soient des
enseignements du cœur et non pas des enseignements filtrés par trop de mental. Là
encore, il est extrêmement difficile de faire le tri si vous utilisez le mental
pour le faire : car vous allez à nouveau vous questionner, vous allez à nouveau
supputer, tourner en rond, hésiter, douter, décider à tort et à travers. Il
importe donc, là encore, d’aller chercher dans votre cœur la simplicité et
l’évidence.
Parfois, nous sommes
obligés d’avoir des relations sociales. Nous sommes donc dans une attitude qui
n’est pas toujours forcément l’attitude de méditation, d’écoute intérieure pour
être guidés, et nous nous laissons influencer par l’attitude des autres, et
nous sentons la déviance. Est-ce seulement lorsqu’on se retrouve seul que l’on
trouve le comportement juste, ou y arrive-t-on malgré les relations, la vie
sociale ?
Bien-aimé, ta question
est humaine et je t’en remercie. Vous êtes actuellement tous soumis à ce test,
en vous-mêmes. Vous êtes en progression, votre conscience évolue et se raffine.
Vous êtes en train de percevoir, chacun en vous-même, les moindres dissonances
et de mieux en mieux. C’est ainsi que vous vous guidez, c’est ainsi que le
chemin se fait, c’est ainsi qu’un jour votre attitude intérieure et votre
attitude extérieure ne feront plus qu’un.
Tu parles d’influence :
il s’agit d’écouter ton coeur. C’est un apprentissage qui, pour certains, est
plus avancé que pour d’autres, ce qui n’a pas d’importance en soi. Tu n’as pas
à te laisser influencer par les autres, car c’est ton cœur uniquement qui doit
t’apporter les réponses. La réponse qui est valable pour celui qui est en face
de toi n’est pas forcément celle qui te convient.
Bien évidemment,
lorsqu’il il y a une action commune, il y a un accord qui doit se faire, mais
ce sont les synchronicités, de plus en plus fréquentes, qui permettent la
fluidité des actions entreprises ensemble et des relations. Si ces
synchronicités sont absentes dans une action commune, il vaut mieux la remettre
en question, et se tourner vers ce qui porte la simplicité et la joie. Cela
bien évidemment t’oblige, sans doute, à renoncer à certaines choses, et là, je
te renvoie, bien-aimé, à ce qui a été dit précédemment au sujet de ce dont vous
devez vous défaire.
Je voudrais te dire aussi
que tu différencies l’état de méditation et la vie courante, mais ce n’est
qu’une étape. Vous allez bientôt arriver à un stade de votre évolution où il
n’y aura plus cette séparation, ce qui ne signifie pas que vous cesserez toute
action pour méditer, bien au contraire. Chacune de vos actions sera joie et,
par là-même, ne portera pas de différence avec ce que vous appelez méditation.
Amen
…Je vous invite à me
poser encore une ou deux questions.
C’est se laisser guider
en permanence par le choix du cœur qui est la règle de conduite ?
Exactement, et c’est
d’une simplicité inégalable. Cela va bien sûr à l’encontre de ce que vous
appelez la logique, dans certaines situations. Il faut le savoir. Mais cela
n’est qu’une étape.
Un choix du cœur juste
peut-il entraîner de la souffrance ? La souffrance est-elle bien le signe que
l’on fait un choix faux, provoqué ou en soi ?
Je te rappelle qu’une
souffrance peut être illusoire. Par conséquent un choix juste, si jamais il te
semble déclencher une souffrance, il peut s’agir d’une simple souffrance de ton
ego ou bien de la souffrance illusoire consistant à abandonner une croyance,
par exemple, à laquelle tu étais attaché.
Un choix du cœur ne peut
entraîner la souffrance au sens du malheur. Il peut occasionner du détachement
et certains détachements vous sont difficiles et par là-même, souffrants, comme
vous dites.
Si vous n’avez plus de
questions, je vous invite à rester en présence. Ne laissez pas votre mental
vous éloigner de cette présence.
Je suis la colombe. Je
suis, comme vous dites, celle qui est bénie entre toutes les femmes,
Je vais me retirer.
Recevez tout mon Amour et portez en vous les germes de ce qui vous a été donné.
Soyez les créateurs de la beauté de vos vies. Soyez les enfants de l’Un.
via Christine Anne K. le 14/03/2010
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