MA VIE PARADOXALE - Par Geoffrey Hoppe Shaumbra Magazine Décembre 2019
MA VIE PARADOXALE
Par Geoffrey Hoppe
Shaumbra Magazine Décembre 2019
Je ne me suis jamais senti aussi proche de la Réalisation et jamais aussi loin. C’est mon paradoxe à la fin du voyage qui m’a fait passer de l’éveil à la maîtrise et finalement au retour à mon Soi Libre.
Je me suis rendu compte que les paradoxes sont un mode de vie en ce moment. Un paradoxe est une proposition apparemment absurde ou contradictoire qui, une fois étudiée ou expliquée, peut s'avérer bien fondée ou vraie. C'est une affirmation qui se contredit ou une situation qui semble défier la logique.
Une rapide recherche sur Google m'a donné cet exemple de paradoxe:
Bob a découvert que le fait de prendre du recul par rapport à son travail a augmenté les récompenses qu'il en retire.
Le paradoxe classique du menteur est le suivant:
Un Crétois se rend en Grèce et dit à des Grecs qui se tiennent sur le rivage: «Tous les Crétois sont des menteurs». A-t-il dit la vérité ou a-t-il menti? Si quelqu'un dit «je mens toujours», dit-il la vérité? Ou ment-il?
J'adore ce paradoxe:
Ce qui suit est écrit sur une carte:
Verso: La phrase de l'autre côté de cette carte est vraie.
Face: La phrase de l'autre côté de cette carte est fausse.
Merde! Je retournerais cette carte pendant des heures, encore et encore, si je ne savais pas que c’est juste un jeu paradoxal. J'ai des maux de tête ennuyeux dans des moments comme celui-ci.
Et quelques autres déclarations paradoxales:
Personne ne va dans ce restaurant. Il y a trop de monde.
Ne vous approchez pas de l'eau avant d'avoir appris à nager.
L'homme qui a écrit une phrase aussi stupide ne peut pas écrire du tout.
Je vis dans un kaléidoscope de paradoxes en ce moment. J'ai l'impression que tout s'écroule à l'intérieur de mon tunnel de réalité, ce qui, je le sais, n'est pas réel du tout. J'ai un sentiment d'accomplissement écrasant, et pourtant je ne me suis jamais senti aussi vide. Venir à la Réalisation implique de vider et de relâcher/ de libérer tout ce que je pensais être afin d'être tout ce que je suis. Je me sens terriblement vide parce que j'ai libéré mes nombreuses limitations et mon ancien sens de l'identité, mais en me vidant moi-même, je me rends compte que je ne suis pas vide du tout. Je prends conscience de ma conscience innée et, avec elle, d'un sentiment d'accomplissement indéfinissable.
Absolument rien n’a de sens ces jours-ci, pourtant j’ai une incroyable clarté. Quel paradoxe! Quand mon mental s'affole pour essayer de tout comprendre, que ce soit dans mon monde intérieur ou mon monde extérieur, absolument rien n’a de sens. Mon mental ressemble à une usine archaïque, sale et vieille, crachant de la fumée dans l'air et des toxines dans l'eau. Pourtant, quand j’arrête d’essayer de tout comprendre et que je ne fais que permettre, je suis étonné de voir à quel point tout est simple et clair. Dans des moments comme celui-ci, je peux réellement voir les énergies et à quel point elles fonctionnent parfaitement.
La réalité n'est qu'une illusion, quoique très persistante. Albert Einstein
Rien ne semble réel, mais je me sens coincé dans ma réalité. A ce point critique de basculement vers la Réalisation, tout mon monde me semble surréaliste, voire vague, et pourtant je me sens coincé à l'intérieur. Je ne me suis jamais senti aussi dépourvu de fondement /déraciné et déconnecté, pourtant j'ai le sentiment écrasant d'être coincé. Je pense que cela se produit parce que plus je me rapproche de la liberté personnelle, plus je suis conscient des choses dont je suis encore esclave.
J'aime me détester moi-même. Ha! Pour une raison ou une autre, je trouve encore utile de me battre, plus particulièrement pour de petites choses plutôt que pour de grandes choses. J'aime vraiment le fait de pouvoir être hyper critique à mon égard. Avant, je prenais cela au sérieux, mais maintenant je réalise que c'est juste un jeu.
Tout cela me rappelle une des lignes classiques d’Adamus qui fait trembler et gémir les Shaumbra: «S'il y a quelque chose dans votre vie que vous n'aimez pas, c'est parce que vous l'aimez toujours. » Argghhh! Personne n'aime entendre cela, mais je pense que nous savons tous ce qu'il veut dire. Par exemple, il y a toujours des problèmes d'abondance avec Shaumbra. Ils pourraient le changer à tout moment simplement en permettant à l'énergie de les servir, mais il existe toujours un sens séduisant du martyre et / ou de la conscience de victime qui vient avec/ qui vient du manque d'abondance. Ils sont toujours heureux de blâmer leurs parents, la société, les gouvernements, les grandes entreprises ou qui que ce soit d'autre au lieu d'assumer leur responsabilité énergétique personnelle.
L’un des plus grands paradoxes de tous est à peu près le suivant: Ma recherche s’est terminée lorsque j’ai réalisé que j’ai été Réalisé tout le temps. Il n'y avait rien à chercher parce que c'était ici tout le temps. J'avais seulement besoin de permettre.
La Réalisation n'est pas ce que vous pensez vouloir, c'est ce que vous méritez.
Nous sommes pris dans la recherche, et même accros à la recherche. Nous devenons obsédés par la recherche de la réponse en dehors de nous-mêmes, y compris notre soi-disant Soi Supérieur. La recherche peut devenir addictive/ créer une dépendance, et peut durer de vie en vie, jusqu’à ce que nous finissions par accepter le fait que cela se situe en nous depuis tout le temps.
Selon Adamus, toute l’énergie est mienne, mais le paradoxe est que je n’ai aucune énergie. Mon corps est fatigué et mon cerveau est grillé. Je fais des siestes l'après-midi, chose que je n'avais jamais pratiquée avant l'arrivée de tous ces trucs d'illumination. Quand je me sens si fatigué, je me rends compte que c’est parce que mon corps traverse un processus massif d’intégration avec mon Corps d’Énergie Libre (le corps de lumière) et que je vais au-delà des limites de mon cerveau et de mon mental, dans mon gnost. Il n’est donc pas surprenant que je sois fatigué, même si toute l’énergie m’appartient.
Un de mes paradoxes préférés vient d'Albert Einstein : la réalité n’est qu’une illusion, même si elle est très persistante. Je vais tout mettre en œuvre pour la rendre moins persistante, parce que je suis un paradoxe.
En réalisant que je suis déjà Réalisé, la vie devient une série de paradoxes. Je pense que cela fait partie de la proposition "Et" dont parle Adamus. Nous ne sommes pas une seule chose, nous sommes beaucoup de choses. Les paradoxes peuvent être déroutants, mais ils me donnent aussi le réconfort de savoir que je suis exactement là où je devrais être. Je serais inquiet si ma vie était exactement comme mon moi humain l’aurait voulu. Mon moi humain m'aurait à 33 ans, émis une lueur dorée distincte, fait léviter dans les airs sur un tapis magique pendant que des chiots jouaient au sol en dessous de moi, et une musique apaisante créant un arc-en-ciel de couleurs en arrière-plan. La Réalisation n'est pas ce que vous pensez vouloir, mais bien ce que vous méritez.
Interprétation de Feolla feolla.ca@gmail.com https://quatorze.blog4ever.com
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