Quatorze

Quatorze

LIBERTÉ - Par Christine Morris Shaumbra Magazine , Juillet 2021

 

 

 

LIBERTÉ

 

Christine MorrisPar Christine Morris

Shaumbra Magazine , Juillet 2021

www.crimsoncircle.com

 

 

 

J'ai un souvenir vivace de m’être tenue sur la pelouse historique de l'université de l'Ivy League où j'étais étudiante à 20 ans. Ressentant de l'anxiété et des doutes quant à la possibilité de trouver un sens à ma vie et de m'épanouir à l'université, je me suis demandée : viendra-t-il un jour où je m'exprimerai de manière authentique ? Est-ce que je pourrai à nouveau agir spontanément ? Pourrai-je être libre d'être moi-même ? La liberté est-elle même possible ?

 

J'ai délicieusement sommeil ce matin - un bâillement après l'autre. Lorsqu'un cheval relâche sa tension, il bâille continuellement. C'est ce que je suis en train de faire à l’instant. Je ne sais pas si c'est le réinitialisation de la conscience ou les aliments que j'ai mangés avant d'aller me coucher hier soir, mais j'ai mieux dormi que d'habitude. Ce n'est pas typique. La plupart des matins, je me sens anxieuse et désespérée, perdue et seule. J'ai écrit sur ce désespoir jusqu’à la nausée dans les pages de mon « livre ». Je me précipite dans mon esprit/mental en espérant y trouver des réponses – quelque chose que je pourrais faire, une action que je pourrais entreprendre pour me sentir mieux.

 

Peu ou pas de mes actions sont spontanées ; elles sont plutôt dérivées de mon esprit /mental pour compenser le manque, la limitation, la peur et la séparation. Et donc, ce matin, je dois me poser la même question que je me suis posée il y a 45 ans. Puis-je vraiment être libre d'être simplement moi ?

 

La réponse à ma question est oui. Je suis libre quand je réalise que je le suis. Comme Dorothy dans le Magicien d'Oz, les chaussons rubis ont toujours été à mes pieds. Je ne l'avais simplement pas réalisé. Et j'avais trop de vieux aspects qui traînaient autour de moi, m'assurant que mes expériences sur la Yellow Brick Road (la Route de Briques Jaunes) étaient «réelles» et que je ferais mieux de les craindre. Les lions, les tigres et les ours, waouw!

 

La vérité est qu'il n'y a jamais rien eu de mal. Il n'y avait rien à craindre ou à réparer, et pas besoin d'un magicien pour me sauver. Ce n'était qu'un acte de conscience. Et même si c'était un acte très convaincant, c'est tout ce que c'était vraiment, un acte. Mon propre acte fou de conscience et de création. J'avais choisi de m'oublier pour qu'à la fin je me souvienne de qui je suis. C'est simple.

 

Il est temps de se souvenir et de faire le choix de joindre le geste à la parole, d'observer mon ancien acte avec compassion et sans jugement, de permettre ma Réalisation. Il y a plusieurs années, Adamus est venu me voir dans un rêve et m'a dit : « Va à la racine ». À l'époque, j'écoutais Ancestral Freedom (Liberté Ancestrale) et bien que je comprisse la puissance et la vérité du message, j'étais incapable d'incarner la liberté. Je continuais à m'identifier aux énergies de la vieille conscience, luttant contre mon désespoir, cherchant des réponses en dehors de moi-même. Jésus a enseigné le changement de lignée. «Tes racines sont pourries, disait-il. " Greffe-toi sur moi, Je Suis l'Arbre de Vie. » Il n'y a pas une lignée humaine qui puisse nous sauver. En fait, comme Tobias et Adamus l'ont enseigné, nous avons créé des lignées humaines uniquement pour nous porter à travers l'expérience de la séparation - le Voyage des Anges.

 

Un changement de conscience ne se trouve pas - et ne pourra jamais se trouver - dans une action entreprise dans la peur et la limitation, dans la vieille énergie. Par définition, il est impossible de s'accrocher à l'ancien et d'entrer dans le nouveau. On s'autorise simplement à être, en se libérant des anciennes alliances énergétiques. Elle ne filtre plus chaque pensée et action à travers une conscience limitée, recréant de vieilles histoires énergétiques. Elle n'est plus une esclave, coincée dans les croyances auto-réalisatrices de son ancienne conscience. Elle sait que toute l'énergie lui appartient, et elle saute de la falaise de tout ce qu'elle a su être. À ce moment-là, elle est libre. Elle est réalisée.

 

Tout commence à bouger. Le Merlin, le Je Suis entrent en conscience. Ma compulsion à « essayer » de bien faire les choses, à « essayer » de trouver l'abondance, à « essayer » de devenir éclairée/illuminée n'est plus nécessaire. L'ancienne conscience que je connaissais si bien est devenue obsolète. Parce que je suis libérée de la conscience de l'incomplétude, aucune action n'est nécessaire pour résoudre mon "incomplétude" perçue. C'est cela la liberté. Mon état naturel d'aisance et de grâce se réalise en moi, et cet état se reflète alors « à l'extérieur » de moi. Comme l'intérieur est l'extérieur. Le haut est comme le bas.

 

Aussi simple que cela puisse paraître, le chemin pour en arriver là n'a pas été facile. Peu de temps après ce jour sur la pelouse de l'université, quand je me suis demandée si je serais un jour libre, j'ai décidé de quitter l'université. Je suis partie. J'ai décidé de quitter Ma famille et mes amis ont pensé que j'étais folle, vraiment folle. Je venais d'avoir 21 ans et j'étais légalement majeure, mais mes parents ont réussi à obtenir que les tribunaux de l'État de New York délivrent une mise sous tutelle, déclarant que je n'étais pas capable de gérer mes propres affaires et leur donnant l'autorité légale sur moi.

 

Lapin

 

À l'époque, je vivais dans un séminaire du nord de l'État de New York. La police est arrivée avec la mise sous tutelle pour me mettre en détention. Quand j'ai réalisé ce qui se passait, je me suis échappée par l'arrière du bâtiment et je me suis cachée dans un vieux camion à ordures. Ne me trouvant pas, la police est partie – mais pas avant d'avoir arrêté le directeur du séminaire et de l'avoir jeté en prison pour outrage à magistrat.

 

Peu de temps après, j'ai trouvé un avocat de l'American Civil Liberties Union (Union américaine des libertés civiles) pour me représenter au tribunal. L'affaire déterminerait si j'étais folle ou non, si j'étais libre de vivre comme je le voulais. J'ai comparu devant le grand jury de la Cour suprême de l'État de New York et j'ai réussi à les convaincre que je n'étais pas folle. J'ai gagné mon procès – et ma liberté. C'était il y a 44 ans ce printemps. Ce que je ne pouvais pas savoir au moment de ma victoire au tribunal, c'est que j'avais encore un très long chemin à parcourir avant de pouvoir vraiment revendiquer ma liberté.

 

Récemment, Adamus nous a dit que cette vie a été de loin notre vie la plus difficile. Je suis toujours réconfortée, lorsqu'il mentionne que ce que nous faisons ici n'est pas facile. Plusieurs fois, il a dit qu'un Shaumbra «était parti » parce que c'était tout simplement trop dur. Je comprends. Marcher sur le chemin de la liberté a été la chose la plus difficile que j'aie jamais faite, probablement de toute ma vie. En fait, cela a été plus dur que l'enfer. Et même si je ne suis pas – et n'ai jamais été – seule, personne ne peut affronter mes démons à ma place. Pas étonnant que les anges pleurent.

 

Et pourtant, nous sommes là. La conscience se réinitialise enfin et je commence à y voir plus clair maintenant. Je comprends qu'en parcourant ce chemin déchirant, j'ai également été en service. En affrontant mes démons de peur, d'indignité, d'amertume, de désespoir et de solitude, j'ai servi.

 

Maintenant, au seuil de la « nouvelle conscience », nous pouvons faire ce pour quoi nous sommes venus ici – marcher en tant que Merlin incarné, non seulement en nous libérant nous-mêmes, mais aussi en ouvrant la voie aux autres, en montrant que c'est possible. La liberté EST possible. Adamus appelle cela la «nouvelle norme», et de la nouvelle norme naissent de nouveaux potentiels.

 

Est-ce facile ? Non. Mais nous sommes ici maintenant, chacun de nous avec sa propre histoire, folle et unique, pour entrer dans la liberté et rentrer à la maison. Comme l'explique Adamus – et comme chacun de nous le sait – la liberté et la souffrance ne peuvent coexister. Abandonner ma souffrance – la douleur et les difficultés du voyage – semble être un défi de taille. Mais je sais que je ne peux pas avoir la liberté que mon cœur désire tant que je ne le fais pas. Je suis prête à réinitialiser.

 

Dans la scène finale du Magicien d'Oz, Dorothy désespère de retrouver un jour le chemin du Kansas. Le magicien qui avait promis de la ramener chez elle dans son ballon, s'est envolé sans elle, et Dorothy a perdu tout espoir. À ce moment-là, la boule de lumière dorée apparut à l'horizon et flotta vers Dorothy et ses chers compagnons, l'épouvantail, l'homme de fer et le lion peureux. Glinda, la bonne sorcière, se matérialisa comme par magie et demanda à Dorothy ce qui n’allait pas.

 

Dorothy expliqua que le magicien était parti sans elle, et qu’elle ne pourrait plus jamais rentrer chez elle. Glinda rit et lui dit que les chaussons rubis avaient le pouvoir de la ramener à la maison dès qu'elle le souhaiterait. Dorothy et ses amis étaient stupéfaits d'entendre cela, mais l'Épouvantail s'indigna. Il confronta Glinda : « Pourquoi ne le lui as-tu pas dit cela plus tôt? » Encore une fois, Glinda rit. « Si je le lui avais dit avant, elle ne m'aurait pas crue. Elle a dû l'apprendre par elle-même. »

 

L'épouvantail se tourna vers Dorothy et lui demanda: « Dorothy, qu'as-tu appris au cours de ton voyage ?

 

Dorothy répondit : « Si jamais je pars à nouveau à la recherche du désir de mon cœur, je ne chercherai pas plus loin que mon propre jardin. Parce que s'il n'est pas là, c’est que je ne l'ai jamais vraiment perdu pour commencer. »

 

Glinda regarda gentiment Dorothy et dit : «C'est tout ce que c'est. Maintenant, tu peux rentrer chez toi quand bon te semble. Tout ce que tu as à faire, c'est de claquer des talons et de répéter: « Il n'y a pas d'endroit comme la maison, il n'y a pas d'endroit comme la maison. »

 

Dorothy fit claquer les talons de ses pantoufles magiques en rubis et à ce moment-là, sa conscience fut réinitialisée. Elle se réveilla et se retrouva dans sa chambre, dans la ferme du Kansas où elle a grandi. Sa famille et ses amis étaient là pour l'accueillir et lui souhaiter la bienvenue. Elle était émerveillée de voir leurs visages et elle reconnut que chacun d'entre eux avait joué un rôle dans son rêve très réel d'Oz.

 

Comme Dorothy, je ramène maintenant toutes mes histoires à la maison. Ici, je trouve, enfin, ce que j'ai recherché tout au long de ma propre histoire humaine – l'accomplissement du désir de mon cœur de rentrer à la maison [NDI : Le retour vers Soi]. Merci à nous tous d'avoir entrepris ce voyage étrange et merveilleux.

 

Chris vit près de Bozeman, dans le Montana, où elle profite des grands espaces du pays de Big Sky, elle écrit presque tous les jours et enseigne occasionnellement le yoga. Elle dit : « Si jamais vous vous trouvez un jour dans mon quartier, faites-le moi savoir. J'adorerais communiquer avec vous. Chris peut être contactée

par e-mail :Christinemorris2012@gmail.com

 

 

 

 

Interprétation de Feolla 

feolla.ca@gmail.com    www.quatorzenouvelleenergie.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



08/07/2021
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