LE SENS DE LA LUMIERE - Par Kim Seppälä- Shaumbra Magazine, Juillet 2022
LE SENS DE LA LUMIERE
Par Kim Seppälä
Shaumbra Magazine, Juillet 2022
Vous souvenez-vous de cette tendance New Age au début des années 2000 où tout le monde se disait « travailleurs de la lumière » ? Personnellement, je n'ai jamais beaucoup aimé. Le terme semblait trop dualiste, mais aussi trop léger. « Je ne suis pas venue sur Terre pour me prélasser dans la lumière, je suis venue ici pour faire un sérieux travail dans l'ombre », pensais-je à l'époque. D'une certaine manière, je me suis toujours sentie plus à l'aise dans l'ombre que dans la lumière. Dans l'ombre, vous pouvez vous cacher ; il y a aussi plus de place pour les zones d'ombre. Ce n'est pas aussi confrontant que la lumière. Mais, comme nous en avons tous fait l'expérience, il n'y a pas l'un sans l'autre. C'est de la pure physique : plus la lumière est brillante /forte, plus les ombres sont nettes.
La nature en Finlande est assez fascinante. C'est un pays où le contraste est palpable, où la lumière et l'obscurité peuvent être vécues dans leur pleine expression. Je suis née au moment le plus sombre de l'hiver, lorsque le ciel passe du noir au gris foncé à une nuance de gris légèrement plus claire. En ce moment, autour du solstice d'été, les journées semblent interminables et le soleil se couche pendant environ deux heures la nuit. Ces jours-là, tout semble plus léger et plus coloré.
Tout cela me fait réfléchir à notre « travail », qui consiste à faire briller notre lumière. La réflexion est appropriée, puisque c'est ce que fait la lumière : l'obscurité absorbe et la lumière réfléchit. La question qui me hante ces derniers temps (ou peut-être depuis la chute de l'Atlantide) est la suivante :
Jusqu'à quel point puis-je briller ? Est-il vraiment possible d'arrêter de se retenir et de laisser mon rayonnement s'exprimer pleinement ? Et à quel point est-il approprié de briller quand le monde autour de moi s'effondre ? Ne serait-il pas plus sympathique de souffrir un peu et de tenir compagnie aux autres dans leur obscurité… ?
Adamus a été très clair à ce sujet, mais j'avais besoin de mes propres rappels. Donc, c'est moi qui me le rappelle : Faire briller ma lumière est la meilleure chose que je puisse faire pour moi et pour le monde. Lors d'un récent événement de voyage dans le temps, j'ai appris une astuce du professeur : si vous oubliez à quel point votre lumière a un impact, recevez la lumière que les autres irradient et remarquez l'effet. Maintenant, chaque fois qu'un doute assombrit mes pensées, je reçois. Quelqu'un a aussi appelé cela permettre, mais je préfère l'appeler recevoir. Voici quelques façons dont je pratique la réception de la lumière :
LE SENS DE L'AMOUR
Recevoir l'acceptation absolue de l'âme de toutes les parties de moi apporte de la lumière à la fois sur mon expérience actuelle et sur mes vies passés. L'amour, ou l'acceptation, transforme les ténèbres/ l'obscurité en sagesse. Recevoir la lumière de l'âme a également été appelé « pardon », mais c'est une traduction plutôt archaïque et limitative de voir comment votre âme vous voit.
L'amour peut également être reçu en ne résistant pas à l'énergie, mais en l'acceptant et en la permettant. Pour moi, l'acceptation est ce qui permet à la lumière de se déplacer et de toucher même les recoins les plus sombres de soi.
LE SENS DE LA BEAUTÉ
La beauté ne prend pas parti; ce qui est magique dans la beauté, est que quelque chose peut être sombre et toujours beau. Je définirais même le sens de la beauté comme l'art de voir l'étincelle de lumière dans quelque chose de sombre. Il serait difficile d'imaginer quelque chose de beau qui n'a jamais inclus une goutte d'obscurité. Une autre façon d'exprimer cela est que l'obscurité crée de la profondeur pour la lumière, comme Vili, un compagnon de voyage dans le temps, l'a exprimé. Ou, selon les mots de Martin Luther King, Jr, « Sans l'obscurité, nous ne verrions jamais les étoiles. » La beauté donne à l'obscurité un but et met en valeur la lumière.
LE SENS DE L'INSPIRATION
Une autre chose qui m'aide à recevoir la lumière et à faire briller ma lumière avec éclat est de passer du temps avec d'autres Maîtres. Il y a peu de choses qui soient plus inspirantes que de voir un autre humain irradier sa lumière. Cela peut être fait en appréciant l'art créé par d'autres. Après tout, l'art consiste essentiellement à faire briller la lumière à travers une forme d'expression particulière. L'inspiration peut également être trouvée en partageant des expériences avec d'autres Maîtres. (Bien que j'ai remarqué que certains d'entre eux ont un sens de l'humour plutôt sombre.) L'inspiration nous montre à quel point notre lumière peut avoir un impact.
LE SENS DE LA PRÉSENCE
Dans l'atelier Voyager dans le Temps, nous avons également appris que la lumière ne peut être ni reçue ni transmise dans le passé ou dans le futur. Cela peut être surprenant si vous vous souvenez d'une très bonne expérience de votre passé, ou si vous pensez « Je suis sûr que mon futur moi est plus lumineux que mon moi actuel ». Nous pouvons faire briller notre lumière dans le passé en étant en notre présence et en invitant le passé dans notre présence. De même, nous pouvons faire briller la lumière dans le futur ou recevoir de la lumière de notre moi futur en l'invitant dans notre présence. La lumière transcende le temps lorsque nous sommes en notre présence.
LE SENS DE LÉGÈRETÉ
Ce sens pourrait être décrit comme une combinaison du sens humain de «l'humour» et du sens angélique de l'espièglerie. Le sens de la légèreté consiste à voir la joie, le plaisir ou l'humour dans n'importe quelle situation. L'espièglerie fait que même l'obscurité se moque d'elle-même et se sent plus légère. Si vous avez des difficultés à être léger d'esprit ou enjoué/ ludique, ma recommandation est de faire appel à Kuthumi, Sart ou Jascha. Et bien que de nombreux comédiens réalisés soient morts, être mort n'est pas une condition préalable pour être drôle.
Tout cela m'amène à la conclusion que la lumière brille dans de nombreuses couleurs et expressions. Tout comme il n'y a pas qu'une seule façon d'entrer dans la Réalisation, il n'y a pas qu'une seule façon de transmettre notre lumière ou de recevoir la lumière. Une chose dont je suis sûre cependant : pour transmettre efficacement la lumière, nous devons également savoir la recevoir.
Habituellement, recevoir de la lumière suffit à chasser les doutes, mais si tout ce qui précède ne fonctionne pas, je me demande : de quoi ai-je besoin pendant mes heures les plus sombres ? Est-ce que je voulais de la compagnie dans ma souffrance? Bien sûr, mais si vous étiez venus vous asseoir avec mon moi adolescent et lui aviez demandé: «Ma lumière est-elle trop vive pour toi ? Aimerais-tu que je la tamise un peu, pour que tu sois plus à l'aise avec ta propre obscurité ?,» voici ce que j'aurais répondu : «Bon sang, non ! Cette lumière est la seule preuve que j'ai d'une issue. C'est ma seule lueur d'espoir que je puisse m'en sortir aussi. Ne me cachez pas cet espoir. Et peut-être y a-t-il eu des jours où quelqu'un a fait briller sa lumière et où je n'étais pas prête à la voir, parce que mes yeux étaient habitués à l'obscurité. Mais ce qui est étrange avec la lumière, c'est que vous n'en avez pas besoin de beaucoup pour qu'elle ait un grand effet. Une petite bougie dans une grande pièce sombre est très différente d'une grande pièce sombre sans bougie. Alors peut-être que ce n'est pas si mal d'avoir le cœur léger et d'être un peu étourdi aussi.
Kim est psychologue, écrivaine et exploratrice de la conscience. Pour son mémoire de maîtrise, elle a étudié comment les techniques dramatiques peuvent être appliquées pour faciliter le processus d'intégration après un traumatisme (pensez à l'Aspectologie et à l'Acte de Conscience combinés). Kim est joignable via son site Web :
Interprétation de Feolla
feolla.ca@gmail.com www.quatorzenouvelleenergie.com
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