LE JOUR OÙ J'AI TROUVÉ DIEU DANS UN PUB - Par Antonia Lyons -Shaumbra Magazine, Juillet 2023
LE JOUR OÙ J'AI TROUVÉ DIEU DANS UN PUB
Par Antonia Lyons
Shaumbra Magazine Juillet 2023
La première fois que j'ai entendu Adamus prononcer les mots "Vous êtes Dieu aussi ", j'ai tout de suite su que j'écrirais un livre à ce sujet tôt ou tard. C'était lors du premier confinement ici à Londres, il y a environ 3 ans et depuis, il s'est passé beaucoup de choses dans le monde et dans ma vie.
Mais à l'époque, j'ai eu du mal à digérer ces mots. Cela n'avait pas grand-chose à voir avec mon éducation catholique, et tout à voir avec ma propre terreur de ne plus pouvoir prier « quelqu'un » là-haut.
Si nous sommes tous Dieu, me disais-je, alors vers qui nous tournerons-nous en cas de besoin ? Qui entendra nos cris et séchera nos larmes ? Et surtout, qui nous assurera que tout ira toujours bien ?
Je me souviens avoir pleuré à chaudes larmes pendant quelques jours, comme si je pleurais la perte d'un ami cher. Le Dieu sur lequel j'avais appris à compter et que je craignais souvent, c'était moi après tout, mais cela me semblait un peu trop difficile à accepter. Une grande responsabilité, en fait, car cela signifiait que je ne pouvais plus me tromper. J'ai pris les paroles d'Adamus comme une invitation à devenir une sorte de personne désintéressée et magnanime, qui se frayait gracieusement un chemin dans le monde comme un bel ange.
J'étais loin de me douter à l'époque que les anges tombaient souvent dans la boue, puis commençaient à s'y rouler parce qu'ils s'amusaient. La vie sensuelle qu'ils viennent expérimenter ici, exige souvent qu'ils se salissent vraiment, puis à se brosser les dents et à continuer, sans se soucier de ce que les autres peuvent penser.
Avec le temps, cependant, j'ai appris qu'accepter notre divinité est très différent d'essayer d'être parfait. Bien au contraire en fait. C'est alors que j'ai commencé à caresser l'idée d'écrire un livre sur les nombreux dieux que j'ai rencontrés en cours de route. Et soudain, les gens autour de moi ont commencé à sonner et à paraître très différents.
En réalité, c'est mon propre mari qui m'a inspiré The Day I Found God in A Pub (Le jour où j'ai trouvé Dieu dans un pub). Bien qu'il n'ait jamais manifesté d'intérêt pour le domaine métaphysique, il a toujours fait preuve d'une sagesse et d'une assurance typiques d'une très vieille âme. Je l'aimais pour cela et je respectais vraiment ce qu'il offrait/ disait.
Pourtant, après quelques années de vie commune, je me suis lancée dans une mission risquée : convertir l'homme aux questions de l'Esprit. Il s'en moquait. Plus j'essayais, plus il résistait. Je me suis transformée en une sorte de "nazi spirituel" pendant un certain temps, ce qui a causé pas mal de problèmes et de tensions entre nous. Je croyais obstinément que notre mariage ne pourrait résister à l'épreuve du temps que si nous suivions tous les deux le même chemin. Et surtout, je croyais avec arrogance que ce n'est que lorsque vous faites de la place pour l'Esprit que vous pouvez faire en sorte que la vie aille dans le sens que l'on souhaite.
Un jour, à l'improviste, j'ai soudainement vu quelque chose qui m'avait complètement échappé auparavant : mon mari était totalement à l'aise avec lui-même. Il l’était vraiment. Il avait appris très tôt dans sa vie qu'il ne suffit pas de brûler de l'encens et de faire des autels pour changer le cours du monde.
Il croyait que certains jours nous tombons, d'autres jours nous marchons plutôt droit, mais que tout dépend de la façon dont nous nous relevons à chaque fois et continuons.
Son acceptation de la vie m'était étrangère. Sa confiance et son aisance me laissaient perplexe. Comment pouvait-il être aussi souverain et sage sans tous les livres de développement que j'avais lus ?
Où avait-il appris à se tenir si grand et majestueux sans l'aide d'un maître spirituel ? Et tout cela pouvait-il signifier que le Dieu que je cherchais était peut-être plus proche que je ne le pensais ?
Un après-midi pluvieux, alors que je dégustais tranquillement un verre de vin rouge dans notre pub local, j'ai vu mon mari commander d'autres boissons au bar. Son rire était plus chaleureux que d'habitude. Son sourire était plus éclatant que jamais. À ce moment précis, je n'ai plus vu l'homme, mais Dieu. J'ai pensé que si tout ce que j'avais cherché à travers la spiritualité se sentait et ressemblait à cela, alors je voulais la même chose pour moi.
Mais très vite, j'ai repris ma quête. Je me suis inscrite à de nouveaux ateliers, j'ai acheté quelques livres de plus, trouvé de nouveaux enseignants, et la vie a continué à être la même recherche longue et épuisante. La seule exception était que j'ai laissé mon mari tranquille après cela et que j'ai commencé à adopter un peu plus ses «manières humaines».
Jusqu'au jour où je suis tombée sur Adamus et les Shaumbra, et soudain, l'acceptation de la vie et des gens par mon mari ne m'a plus semblé si étrange. Adamus a parlé de la vie sensuelle et des anges humains. Il nous a invités à éteindre l'encens et à profiter des odeurs de la vraie vie. Surtout, il nous a dit que nous sommes Dieu aussi.
Après ma résistance et ma tristesse initiales, j'ai commencé à me sentir curieuse au sujet d'une déclaration aussi controversée. Adamus pensait-il vraiment ce qu'il disait ou s'agissait-il simplement d'un coup de marketing astucieux pour attirer de nouveaux Shaumbra ? Pourrions-nous vraiment abandonner la recherche et commencer à vivre cette vie souvent folle sans avoir constamment besoin de la réparer ?
Notre supposée divinité exigeait-elle la perfection et la maîtrise ou était-ce simplement une invitation à nous accorder des tonnes de grâce en cours de route ?
Depuis, je me sens plus à l'aise dans ma peau.
J'ai appris à embrasser les joies de cette vie et à me perdre dans le monde sans me soucier de retrouver un jour mon chemin. Je ne ressens plus le besoin d'être guidée, ni de chercher quelque chose de plus grand que moi vers quoi me tourner.
Ce que j'ai vraiment appris cependant, c'est que Dieu a de nombreux visages.
Ils ne sont pas tous beaux, et il arrive souvent que Dieu fasse des choses méprisables.
Néanmoins, une fois que nous acceptons vraiment notre divinité, nous acceptons également le fait que nous venons ici pour expérimenter la vie dans ses facettes infinies. Et à chaque fois, il devient un peu plus facile de se souvenir de nous-mêmes et d'où nous venons, surtout si nous le permettons. Parfois, bien sûr, se souvenir et permettre peut ne pas être notre jeu, alors nous passons notre temps à choisir d'être très éloignés de notre Soi divin et à causer pas mal de douleur à nous-mêmes et à ceux qui nous entourent.
Quelque chose d'assez spécifique se produit lorsque nous mettons fin à la recherche d'un meilleur soi et d'une vie meilleure : les couleurs deviennent vibrantes, se sentent et paraissent vivantes ; les sons, même s'ils sont forts, n'agressent plus l'oreille, mais se fondent plutôt dans l'arrière-plan comme une symphonie magistrale; et les gens ne sont plus seulement des gens. Quand on commence à accepter la vie telle qu'elle est, on se rend compte que chaque personne a une histoire qui doit être racontée pour que ce monde puisse continuer à exister.
Les personnes dont il est question dans mon livre n'ont pas de formation spirituelle. Elles n'ont jamais eu de gourou, et n'ont jamais cru que quelqu'un ou quelque chose pouvait résoudre le problème auquel elles étaient confrontées. En embrassant leur humanité, elles ont pu savoir clairement quoi faire ensuite, tout en gardant leur cœur ouvert pour être surprises. Car, en fin de compte, la seule chose dont je me suis rendue compte en écrivant ce livre, c'est que pour vivre vraiment notre temps dans ce monde, nous devons être capables de nous montrer et de nous laisser surprendre.
Chaque instant sera un nouveau cadeau et nous donnera l'occasion de nous souvenir un peu plus de notre essence divine.
Lorsque « The Day I Found God in A Pub » a été publié pour la première fois, je n'avais pas remarqué que le titre était erroné. À ma grande horreur, mon mari m'a fait remarquer que le titre sur le site web était différent de celui de la couverture, et pendant un instant, je suis entrée dans une rage folle contre moi-même. Comment ai-je pu être aussi maladroite et aveugle ? Comment ai-je pu rater un détail aussi important ?
Pendant quelques jours, je me suis lancé toutes sortes de critiques sévères et j'ai refusé tout réconfort ou toute grâce. C'est mon mari qui a sauvé la mise en déclarant simplement : « Pour quelqu'un qui déclare avoir trouvé Dieu dans les autres, tu sais certainement être assez cruelle envers toi-même ».
À ce moment-là, j'ai soudainement compris que s'il est vrai que je suis Dieu, alors aucune erreur ne me définira jamais ni ne changera ce fait. Je me suis brossé les dents, j'ai dit à mes aspects sombres irritables de se taire et j'ai contacté le service clientèle d'Amazon pour trouver une solution à ce contretemps gênant.
Adamus n'a jamais voulu nous pousser vers la perfection lorsqu'il a déclaré que nous sommes Dieu aussi. Au lieu de cela, il nous a invités à embrasser le désordre divin et à croire que la grâce n'est jamais très loin.
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AUTEUR
Antonia Lyons
Antonia Lyons est une auteure et une conteuse intuitive qui vit à Londres, en Angleterre. Elle aide les autres à libérer le potentiel de leur histoire et à vivre leur véritable objectif. Elle peut être contactée via son site Web EvokingGrace.com et son livre, The Day I Found God in A Pub (Le jour où j’ai rencontré Dieu dans un Pub), est disponible sur Amazon.
contact:antonialyons@evokinggrace.com
Interprétation de Feolla
feolla.ca@gmail.com www.quatorzenouvelleenergie.com
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