LE DOUTE DÉGUISÉ- Par Heinz Lindeman Shaumbra Magazine Novembre 2020
LE DOUTE DÉGUISÉ
Shaumbra Magazine Novembre 2020
Quand Adamus parle du doute, comme il le fait longuement dans la Vie du Maître 11 Énergie vivante, (Master's Life 11 Living Energy), j'ai tendance à penser à une lutte intérieure dramatique. Ma réaction est honnête - Adamus, ferme tes oreilles ! - celle de l'ennui, car heureusement les moments de conflit tourmentés sont rares dans ma vie. Cependant, j'ai pris conscience que cela pourrait être dû à ma définition trop étroite du doute. En fait, il m'est apparu que ce que je considère comme un doute n'est qu'un visage ou une mutation de cet étrange compagnon dans notre voyage humain.
La plupart du temps, je soupçonne que le doute reste caché, en prétendant être autre chose; notamment en prétendant être une réalité ordinaire! Le meilleur des déguisements en effet! Cette idée m'est venue par le biais d'une métaphore.
J'ai entendu mon Soi me dire: «Regarde, tout ce que tu rencontres, tout est peint.» La plupart du temps, je ne rencontre ni n’expérimente la réalité (ou la situation réelle). Au contraire, je vois et touche la surface recouverte d'une épaisse couche d'obscurcissement, qui est la définition qui lui est attachée, le plus souvent par la conscience de masse, et que j'accepte généralement sans poser de questions. Cette couche de peinture semble dire: «Désolé, je suis ceci et cela, tu ne peux rien y faire. Fais avec!"
Si je gratte un peu la peinture et que je la renifle, elle sentira la peur, et c'est pourquoi nous vivons souvent dans une réalité terne et grise. Pour moi, c'est le doute dans sa forme la plus paralysante, car dès la première rencontre avec des personnes, des choses ou des situations, il aspire toute inspiration et nous laisse sur les traces des anciennes ornières.
Que faire? Je pense que beaucoup essaient de lutter contre une réalité qu'ils considèrent comme un mensonge, un effort qui ne fait que les priver de la joie de vivre. Les drogues peuvent-elles décoller le manteau de la misère générale? La musique, la raison, la religion peuvent-elles le faire ? La façon dont Adamus nous montre est différente, c’est facile et j'essaie quand même de l'éviter si je le peux: De me conformer à tout ce qui est en jeu, et même de l'assumer. : C'est aussi simple que cela.
Permettez-moi de vous montrer ce que je veux dire en donnant un exemple: pour une raison quelconque, j'ai créé un problème physique dans ma vie. Je suis allé voir des médecins et ils m'ont volontiers donné leurs définitions, en disant que j'avais telle ou telle maladie. Sobre, scientifique, mais toujours avec une sinistre aura de menace et des perspectives malheureuses. Donc, quand je rencontre une douleur dans mon corps ou "seulement" un dysfonctionnement, ma première réaction est: "Eh bien, vous voyez, les choses vont mal!" C’est cette surface, le manteau/ la couche du doute. Mais je suis fier de dire que parfois (et de plus en plus souvent) je ressens la possibilité de permettre ce qui se passe dans mon corps, voire de posséder/ de m'approprier cette perturbation, en disant: "C'est aussi mon énergie!"
Ce n’est pas une méthode. Être avec elle, la posséder, ce n'est rien que je puisse répéter, car il semble que je ne suis pas le même mercredi que mardi. Permettre, embrasser, posséder quelque chose comme mon énergie est un nouveau mouvement à chaque fois, né d'une sorte de contact/de toucher intérieur. Je préfère le recevoir que le faire. Mais quand cela se produit, de grands changements commencent. La douleur, ou quoi que ce soit d'autre, commence à bouger et, d'une manière ou d'une autre, trouve son chemin vers un meilleur équilibre, voire même la paix. Plus que cela, toute la perspective s'ouvre largement, me laissant voir ce qui est important et ce qui l'est moins, et que tout va bien.
Comment se fait-il que ce simple acte de permettre et de posséder déploie un tel pouvoir? C'est ainsi que je commence à le comprendre: au moment où l'humain dit au problème : «Tu es aussi mon énergie», une porte s'ouvre et de plus en plus de tout ce que je suis commence à s'écouler dans le Maintenant.
C'est alors qu'arrive le Maître dont la passion est exactement d'accepter tout de moi et de mes expériences, et en acceptant de les transformer en sagesse ; c'est alors qu'arrive le Je Suis- mon Je Suis, Moi venant à moi - qui en soi est une expérience au-delà des mots. Un vaste espace s'ouvre où les choses bougent d'une manière différente, plus libre et plus aimante, en harmonie avec moi. Et les circonstances qui m'ont d'abord effrayé ou paralysé sont heureuses aussi; elles peuvent enfin se débarrasser de leurs misérables définitions, de leur couche de peinture - le plus souvent grise-, de leur voile de doute profond, et montrer ce qu'elles sont vraiment: des énergies désireuses de me servir.
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Heinz vit dans le sud-ouest de l'Allemagne et est le fier auteur de God Version 4.0 (de la version 4.0 de Dieu), publiée (en allemand) en 2006. Il dit: «C'était une façon d'essayer de transmettre cette toute nouvelle idée de« Vous êtes Dieu aussi »,surtout à moi-même. C'était très en avance sur son temps, et certainement sur le marché. Heinz peut être contacté via son site Web : https://www.derfeiermacher.de/ (le créateur de la célébration).
Interprétation de Feolla feolla.ca@gmail.com https://quatorze.blog4ever.com
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