Quatorze

Quatorze

JE SUIS LÀ - UNE LETTRE À ADAMUS, AU CONSEIL CRIMSON ET AUX SHAUMBRA- Par Maayan Inon- Shaumbra Magazine, Novembre 2023

 

 

 

JE SUIS LÀ

 

UNE LETTRE À ADAMUS, AU CONSEIL CRIMSON ET AUX SHAUMBRA

 

Par Maayan Inon

Shaumbra Magazine, Novembre 2023

www.crimsoncircle.com

 

Je veux partager avec vous cette expérience que j’ai vécue – une expérience de terreur, d’anxiété, de choc et de traumatisme combinés à la lumière, à la grâce et à la puissance de la présence d’un Maître. C'est long, mais important.

 

Je Suis ce que Je Suis. Je suis Maayan du Domaine Souverain.

 

Je suis un Shaumbra, membre du Crimson Circle depuis le début. J'ai suivi de nombreux cours – SES, DreamWalker Birth, DreamWalker Life, DreamWalker Death et bien d'autres – et je suis un Ange du Crimson Circle depuis 5 ans, soutenant et donnant mon énergie à ce que je ressens comme étant nos créations.

 

Je suis Thérapeute et Enseignante de l'école des mystères.

 

Je suis une femme, mère de deux filles extraordinaires ; l’une est une âme de cristal, l’autre est un Maître ascensionné en cours de croissance et de réalisation.

 

Je Suis Là. Je choisis la vie, je revendique ma maîtrise.

 

Sous cette forme de vie, je suis née dans le kibboutz Nir-am, près de la bande de Gaza. Mes parents ont quitté le kibboutz et ont construit une nouvelle maison dans le moshav (un petit village) Netiv-Haasara, qui se trouve également à la frontière. Mes filles et moi vivons actuellement dans le nord d'Israël, à deux heures de route de là.

 

 

Tôt le matin du 7 octobre, l’attaque terroriste du Hamas nous a frappés avec horreur. Mes parents ont été assassinés et brûlés dans leur maison.

 

 

C'étaient des gens simples et attentionnés, en quête d'harmonie et de paix. Mon père était agronome et agriculteur, il guidait et accompagnait d'autres agriculteurs et il apprenait aux générations à aimer et à apprécier la nature. Ma mère était une artiste et une éducatrice, une femme douce, douce et créative. Ensemble, ils nous ont élevés, cinq enfants, avec amour et respect, en nous donnant les meilleurs outils humains : être des personnes indépendantes, responsables de leurs actes. On nous a appris à ne pas juger les gens sur leur apparence extérieure ou leurs croyances, mais sur leurs actions.

 

Leur maison était ouverte à tous – Arabes, Bédouins, religieux, vieux, jeunes – et chacun était accueilli et reçu avec respect.

 

 

Telle est mon expérience.

 

 

Tôt samedi matin, un appel m'a réveillée. J'ai regardé les messages et j'ai vu que mon père avait écrit à 7 h 34 qu'ils avaient verrouillé la maison et qu'ils étaient assis dans la chambre forte, et qu'ils entendaient des coups de feu et des missiles. C'était son dernier message. Je les ai appelés mais il n'y a pas eu de réponse. J'ai immédiatement appelé pour réveiller ma sœur aînée et mon frère, commençant à sentir que quelque chose s'était passé.

 

Quelques minutes après 8 heures du matin, j'ai eu une vision très nette de mon père, debout devant moi, les bras ouverts, et me disant : « Nous sommes partis, à notre manière. » J'ai senti son énergie calme et paisible. Je n’ai pas encore pu sentir ma mère, mais j'ai senti– je savais – qu'ils étaient tous deux passés de l’autre côté.

 

À partir de ce moment-là, j'ai essayé uniquement de contacter leurs voisins, de comprendre ce qui se passait et d'avoir des nouvelles. Les messages qui arrivaient étaient incompréhensibles et j'ai réalisé encore plus que mes parents n'avaient aucune chance de survivre.

 

Nous n’avons reçu aucune information formelle/ officielle pendant des heures, il n’y avait personne à qui parler. Ce n’est que tard dans la soirée de ce « samedi noir » que nous avons parlé avec quelqu’un du village qui nous a dit que la maison de mes parents avait été réduite en cendres, mais qu'ils n'avaient pas été retrouvés.

 

Tôt le lendemain matin, mon beau-frère s'y est rendu en voiture et l'image qu'il a vue était vraiment apocalyptique, avec notamment des traces de corps.

 

Comme j'avais confiance en ma connaissance et que je comprenais que mes parents n'étaient plus en vie, j'ai rassemblé mes frères et sœurs avec leurs enfants chez moi. Mon frère cadet est arrivé de Londres et nous avons décidé de nous asseoir à « Shivaa » – une coutume de deuil hébraïque, sept jours dédiés aux défunts et à ceux qui restent – pour leur dire au revoir.

 

Nous l’avons fait même si, selon la tradition juive, le défunt devait être enterré en premier. Nous ne sommes pas religieux ; nous n'avons pas besoin d'un médiateur pour que le sentiment et la connaissance du corps déterminent notre façon d'agir. Mes parents étaient liés à un mouvement naturel universel qui aspire à l'harmonie et à la paix.

 

C’est ainsi qu’ils vivaient, et c’est ainsi qu’ils voulaient mourir aussi.

Nous avons donc annoncé « Shivaa ».

 

Dès le matin du deuxième jour, des milliers de personnes ont commencé à arriver. Parmi elles se trouvent des survivants, des amis et des voisins de mes parents, originaires de la zone « environnante de Gaza ». J’ai senti l'énergie de mes parents très présente, me disant : « Nous allons bien, prends soin de notre communauté ». Et c’est ce que j’ai fait.

 

En tant que thérapeute et DreamWalker, je me suis assise et je les ai aidés à parler, à se défouler et à partager leurs moments de terreur. De bons amis m'ont dit que leur fils de 17 ans avait été assassiné de sang-froid sur la plage. Une autre amie dont la mère a été assassinée sur le balcon de sa maison. Une autre dont le partenaire a été tué dans un échange de coups de feu alors qu'il tentait de défendre la maison. J'ai parlé avec des amis et des connaissances qui se sont cachés pendant des heures dans des placards ou des chambres fortes, craignant de respirer ou de faire le moindre bruit, avec leurs enfants et leurs animaux de compagnie. Une femme de 77 ans et amie proche de ma mère se promenait lorsque tout a commencé. Il lui a fallu 5 heures pour parcourir 400 mètres – entre buissons et arbres, entre terroristes, entre tirs et missiles – jusqu'à ce qu'elle parvienne à atteindre une zone protégée.

 

Des histoires incroyables nous sont parvenues. Étant les seuls à annoncer « Shivaa », nous sommes devenus un « Shivaa collectif ». Ma maison est devenue un espace de réconfort et de guérison. L'aide et le soutien sont apparus de la part de femmes extraordinaires qui se sont organisées en équipes pour nous soutenir. Mes chères sœurs Shaumbra– Rona Shafrir et Keren Gadassi – m'ont soutenue énergétiquement et en pratique, m'ont aidée à tenir tout cela dans le bon sens. Et mes chers parents bien-aimés – leur énergie nous a enveloppés d’une grande lumière que je n’avais jamais connue auparavant. J’ai reçu la force et l’inspiration pour accueillir et saluer des personnes de tous les horizons de la société israélienne – religieux, arabes, bédouins, laïcs, jeunes, vieux – tout le monde.

 

Durant ces jours, je me suis sentie très présente. Éclairée.

 

En tant que Shaumbra, je n'ai pas manqué un seul Shoud depuis 24 ans ! Durant ces jours, j’étais tellement concentrée sur le fait d’être la lumière sur terre que je ne parvenais pas à trouver un moment calme pour écouter, mais à chaque instant j’en étais consciente.

 

Je me suis tournée vers Adamus. Il n’avait pas grand-chose à dire, mais il m’a rappelé quelques certaines choses :

 

  1. Il m'a montré le dessin du cercle avec le point au centre. Il m'a dit : « C'est toi », « Garde-le : un centre stable, dans un cercle complet, équilibré et sûr. »

 

 

  1. L'appel à revendiquer ma maîtrise.

 

Et c’est ce que je fais.

 

Adamus a dit à plusieurs reprises ces dernières années qu’il était temps pour nous, les humains, de prendre notre place. Il est temps pour nous de monter sur scène, de nous mettre pleinement en valeur/ de nous présenter pleinement et de partager nos histoires, notre sagesse, notre lumière. Il est temps  d'apporter la conscience du Maître et d’être les standards /étendards des nouveaux potentiels.

 

Je suis contente de ne pas avoir entendu le Shoud ce mois-ci. J'ai compris qu'il s'agissait de l'histoire de l'Atlantide et du Pharaon, du karma, des tribus et autres, mais je vous le dis, Adamus et Shaumbra, haut et fort, ÇA SUFFIT.

 

Il n’est plus question de permettre aux forces maléfiques et destructrices d’être en moi ou n’importe où dans le monde. Fini la culpabilité et/ou la honte pour tout ce que j'ai jamais fait. Fini les chaînes karmiques ancestrales. Et plus de négociation avec ces éléments, comme vous me l’avez enseigné.

 

Vous nous dites de « supprimer les défenses », que nous « n’avons rien pour quoi nous battre » et de « raccrocher les gants de boxe, les robes, les épées ». Et je dis, venez. Je ne me bats pas, certainement pas avec vous. Je ne me bats pas contre la douleur et le mal le plus brutal que l'on puisse imaginer. Je ne combats pas l'obscurité.

 

Je suis ici pour éclairer les nouveaux potentiels pour les humains sur cette planète, en cette période. De nouveaux potentiels de communication, de dignité, de compassion, de facilité et de grâce les uns avec les autres.

 

Si nous ne sommes pas là les uns pour les autres, surtout en ces temps apocalyptiques, ce sera pour moi un réveil très, très triste.

 

 

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Je vous invite, le Crimson Circle, le peuple des Shaumbra, à être courageux. À Nous voir tous comme faisant partie d’un même tissu – pas dans d'autres temps, mais ici et maintenant. À nous renforcer et non à nous affaiblir. À Aimer et non à critiquer ou juger. Acceptez, respectez et brillez ensemble.

 

Je suis prête à monter sur scène et à vous parler, à vous tous, à la hauteur des yeux, en tant que Maître.

 

Je Suis ce que Je Suis, Maayan Inon, une Shaumbra, une femme simple, qui choisit la vie.

 

Et il en est ainsi.

 

 

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AUTEUR

 

MAAYAN INON

 

Maayan est née et a grandi en Israël en 1973. Elle est mère de 2 merveilleux adolescents et d'un chien. Elle déclare : « Dès mon plus jeune âge, je me suis sentie connectée aux sensations du corps et de la nature, explorant les relations et les influences, et je m'efforce de comprendre et de créer une expérience de vie faite d'équilibre, d'harmonie et de paix – en moi-même et avec le monde qui m'entoure. » Maayan est certifiée en physiothérapie, kinésithérapie, médecine chinoise, réflexologie, en guérison et en constellations familiales. Elle anime des séances individuelles et collectives. Elle peut être contactée par courriel.

 

 

 

 

 

Interprétation de Feolla

 feolla.ca@gmail.com    www.quatorzenouvelleenergie.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



12/11/2023
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