Quatorze

JE NE VOULAIS PAS ËTRE INTELLIGENT

 Par  Geoffrey Hoppe

Magazine Shaumbra Septembre 2014 – www.crimsoncircle.com

Je viens d'une famille intelligente. Mon père était brillant et créatif. À un très jeune âge, il était cadre dans une agence de publicité réussie. Ma mère était une élève modèle dans ses jours d'école et un écrivain de talent. J'ai six frères et sœurs, et la plupart d'entre eux sont très talentueux et très intelligents

En tant que jeune garçon je me souviens avoir souhaité ne pas être intelligent. Comme c'est étrange, maintenant que je pense à ce sujet. Qui ne voudrait pas être intelligent? J'étais un étudiant "A" de la 1ère à la 10e année. Bien que je n'aie pas étudié très dur, j’ai été en mesure de garder de bonnes notes.

Mais ensuite, j'ai obtenu mon souhait. J'ai cessé d'être intelligent. J’ai arrêté l'effort d'accomplissement. À l'âge de 16 ans j'ai arrêté de prendre soin et arrêté d'essayer. Pourquoi? Parce que j'ai regardé autour de moi, dans ma vie, les gens intelligents et j'ai décidé que je ne voulais pas être comme eux.

Mon intelligent de père était un alcoolique. Ma mère intelligente était profondément dans la souffrance. Mon intelligent de frère détestait tout. J'ai obtenu mon souhait. Mes notes ont chuté dans les toilettes, et je ne voulais pas aller à l'université si cela signifiait finir comme les gens intelligents. Au lieu de cela, j'ai rejoint l'armée à 17 ans et j'ai pris le premier bus de ma petite ville natale. Peut-être, juste peut-être, était-ce un monde là-bas où intelligent ne voulait rien dire, et où on pourrait en fait découvrir la vie d'une manière joyeuse?

Luck (ou peut-être la main de guidance de l'Esprit) me trouve le mieux qu'on puisse imaginer dans l'armée. A 18 ans j'ai été affecté à la NASA, expédié hors de la Californie au milieu des années 70, j'ai eu mon propre appartement dans ce qui est maintenant la Silicon Valley, et j'ai beaucoup appris dans mon travail en tant que rédacteur technique. J'ai rencontré beaucoup de gens qui n'étaient pas intelligents au niveau intellectuel, mais qui étaient des humains étonnants.

Je ne suis pas allé à l'université après mes trois années dans l'armée. Eh bien, en fait j’y suis allé pendant trois jours, mais ne pouvais tout simplement pas supporter les salles de d’enseignement Arrogant dans le milieu universitaire. En outre, l'université voulait que je prenne journalisme 101 après avoir écrit des articles pour des magazines aéronautiques professionnels pendant 3 ans.

Je n'avais aucune envie d'être intelligent si cela signifiait sacrifier le bon sens, la compassion, le cœur, les sentiments et la joie simple de la vie - ou d'avoir à comprendre. J'ai décroché un couple de bons emplois après ma libération honorable de l'armée (y compris le Prix élogieux de l’Armée).

Au début et vers le milieu de mes 20 ans,  la socialisation avec les pairs d'affaires signifiait que les questions de pedigree universitaire reviennent souvent. Bouche est tombé quand j'ai dit que je ne suis jamais allé à l'université. En surface, j'étais un peu gêné, mais en dessous je savais que je ne voulais pas être intelligent.

L'absence d'un degré est venue à l'avant-garde quand j'avais 28 ans. Linda et moi vivions au Texas à l'époque. Mon travail en tant que directeur de la succursale d'une agence de publicité à Atlanta eut un arrêt brutal lorsque notre plus grand client, Occidental Petroleum, a vendu sa division de l'agriculture. J’ai été interviewé par les grands noms des agences de publicité à Dallas. On m'a offert un emploi comme directeur de comptes à la prestigieuse Century 21, mais quand j'ai été interrogé à propos de l'absence d'information universitaire sur mon CV l'accord prit fin.

Qu’est-ce qu’il fallait faire? Je n'étais pas assez intelligent pour les ligues majeures alors j'ai commencé ma propre entreprise de conseil en marketing. Ce n'était pas la bonne chose à faire; c’était le seul choix raisonnable que j'avais.

En chemin, j'ai rencontré des gens qui étaient à la fois intelligents et sages, mais c'est une race rare. L’intelligence tend à obtenir la vraie sagesse d’une certaine manière. Certaines des personnes les plus inspirantes et brillantes que j'ai rencontrées n'étaient pas très intelligentes, du moins pas par les normes académiques. Mais elles avaient une compréhension de la vie d'une manière que l'intelligence mentale ne pouvait tout simplement pas comprendre.

Avez-vous déjà essayé d'avoir une conversation à propos de L’Esprit ou de la religion, avec une personne vraiment intelligente? Ils citent des passages de livres et citent des lignes des anciens savants. Mais il n'y a vraiment pas de conversation parce qu'ils n'ont jamais appris à se sentir dans leur cœur.

Intelligent, oui. Au moins en termes de livres et de QI, de tests et des faits de récits et de chiffres. Ils ont appris à étudier pour et passer des tests. Mais l’intelligence de la vie? Pas tellement.

Je ne voulais pas être intelligent, et j'ai obtenu exactement ce que je voulais. J'ai appris plus dans les 15 dernières années de 2 gars morts que de tous les livres que je n’ai jamais lus et les enseignements que je n'ai jamais étudiés. J'ai appris sur la vie et la création et le grand Je Suis. C'est ce que je voulais.

Ce que je chéris en moi et chez les autres, c'est la sagesse et la perspicacité, la passion et la compassion, la vérité et l'intégrité, la créativité et la liberté, la sensibilisation et une bonne dose de folie.

J'apprécie la possibilité de se connaître soi-même, et de suivre son chemin. On peut être intelligent et avoir encore ces attributs, mais trop souvent j'ai vu comment l'auto-perception de la haute intelligence mentale d'une personne peut être l'un des plus grands obstacles à la prise de conscience et à la joie. Il y a peu ou pas de corrélation entre la conscience et l'intelligence. Certaines des personnes les plus simples que j'ai connues ont été les plus conscientes.

Ce n'est pas être stupide. Seulement l'intelligence humaine "pense" que l'on est stupide si on n'est pas intelligent. Il s'agit de mettre de côté l'arrogance de l'esprit ( mental) pour réaliser qu'il y a quelque chose de beaucoup plus conscient et consciente que l'intelligence. L'esprit fait faire croire que la personne intelligente est plus capable d'intuitions spirituelles que la personne moyenne. Mais, comme je l'ai appris du cher Adamus, à la fin de la journée le JE SUIS se dépouille de tous les faits et chiffres, des calculs intellectuels, de la puissance et la prouesse, et distille tout en sagesse. La sagesse de l'expérience de la vie est le doux nectar de l'âme.

J'écris cela pour tous lecteur qui brillent de leur lumière la moins vive, car ils ne pensent pas qu'ils sont assez intelligents. C'est pour l'un d’entre vous qui pensez que vous êtes moins parce que vous n'étiez pas au sommet de votre classe, ou de ne pas avoir une longue liste de références et des titres. Comptez-vous chanceux parce que vous n'avez pas à passer par l'agonie de démonter la façade de l'intelligence mentale sur le chemin de l'illumination.

Les esprits puissants ne sont pas bien pour les âmes éclairées. Vous avez senti le mépris des gens intelligents vous regardant le nez vers le bas, et c'est peut-être vous qui vous sentiez plus petit, plus faible et peut-être inférieur. Mais maintenant, alors que nous allons de au-delà de l'ère mentale de l'humanité, nous nous consolons de réaliser que le vieil esprit mental a fait son temps. Maintenant vient le temps de la sagesse et de la connaissance. Il n'y a pas d’école qui peut vous apprendre à ce sujet ... parce que vous l'avez déjà.

J’Existe.
Je suis ce que Je suis.
Je sais ce que je sais.

Et cela est.

Interprétation de Féollah.     Feolla.ca@gmail.com      http://quatorze.blog4ever.com