BATTEMENTS DE CŒUR SHAUMBRA SE DÉBLOQUER SANS ENCOMBRE - Par Jean Tinder- Shaumbra Magazine, Mars 2024
BATTEMENTS DE CŒUR SHAUMBRA
SE DÉBLOQUER SANS ENCOMBRE
Par Jean Tinder, Manager de Contenu
Shaumbra Magazine, Mars 2024
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L'énergie est toujours au service. Elle est également très littérale et communique parfois avec une simplicité si directe qu'il n'y a plus rien à redire.
En plein milieu du récent Shoud de février, nous avons été frappés par une tempête de neige épique. En l'espace de quelques heures, le temps est passé d'une bruine pluvieuse à un paysage blanc recouvert d'une épaisse couche de neige mouillée de 15 cm d'épaisseur. Les membres du personnel du CC venus du Mexique étaient ravis ! Mais après la soirée pizza, nos amis locaux étaient prêts à partir. Les routes allaient être en piteux état et leur voyage de retour serait beaucoup plus long que d'habitude. Il était donc temps de trouver des pelles, des balais, des gants et tout ce qui pourrait aider à dégager la neige afin que les voitures puissent sortir du parking non déneigé.
Quelques-uns d'entre nous ont commencé à creuser, à simplement dégager d'abord les allées pour que les gens puissent accéder à leurs voitures. L'un des conducteurs expérimentés a fait quelques tours du parking pour tracer des pistes dans la neige, puis s'est proposé pour prendre le volant et faire sortir chaque voiture de son espace de stationnement.
Le reste d'entre nous a projeté de la neige à gauche et à droite, creusant autour d’une voiture après l'autre et souriant malgré nos cheveux dégoulinants et nos chaussures détrempées. Ce fut un effort d'équipe énergique qui a duré plus d'une heure pendant que, un par un, les Shaumbra mettaient leurs voitures en route et rentraient chez eux. Mais il y a eu une expérience qui les a tous dépassés.
La neige était si épaisse que certaines voitures se sont retrouvées bloquées au centre en essayant de sortir, et nous avons dû les dégager à nouveau. L'une d'entre elles était une jolie petite Volkswagen Bug. Son propriétaire était prêt à partir, alors nous nous sommes mis à creuser. Lorsque le dégagement a semblé suffisant, nous avons voulu sortir la voiture, mais elle s'est immédiatement enlisée dans la neige fondante et glissante. Retour aux pelles. Puis une nouvelle tentative de dégagement, cette fois avec plusieurs personnes qui la poussaient, suivie d'une autre glissade dans le banc de neige. Le parking est légèrement incliné et après plusieurs répétitions de la séquence pelle-poussée-glissement-pelle, quelqu'un a noté : « Bon sang, nous luttons contre la gravité ! »
Le message d'Adamus sur l'aérothéon et la « gravité expansive » était frais dans mon esprit, et j'ai crié : « Allez Adamus, laisse tomber! » Mais à chaque fois que nous avons déterré le Bug et essayé de l'éloigner, il n'a fait que glisser latéralement, plus profondément dans la neige. Finalement, il s'est retrouvé coincé dans un tas de neige perpendiculaire à son emplacement de stationnement, et refusait toujours de se dégager. Nous commencions tous à nous demander ce qui n'allait pas avec ce véhicule.
C'est alors qu'un pelleteur observateur a remarqué que les roues arrière ne semblaient pas tourner. « Bien sûr que non », a souligné quelqu'un d'autre, « c'est une traction avant. »
« Ouais, mais elles sont quand même censées rouler ! »
La prise de conscience a enfin eu lieu et quelqu'un a vérifié le frein à main. Pendant tout ce temps, il avait été serré ! Quelle que soit la quantité de neige déblayée ou la force avec laquelle nous avons poussé et tiré la voiture elle-même, nous n'y serions jamais parvenus tant que le frein n’était pas desserré.
Nous avons déblayé la neige une fois de plus et enfin –bye-bye Bug. Les éclats de rire de chaque pelleteur fatigué ont dû résonner à des pâtés de maisons à la ronde. Alors qu'Adamus venait de nous dire d'arrêter de faire des compromis, d'arrêter de s'accrocher et d'y aller, nous n'aurions pas pu rêver d'une meilleure démonstration de ce qu'il voulait dire exactement !
Même l’aspect « lourd » de la gravité peut être surmonté, ou du moins compensé, par des éléments tels qu'un moteur puissant et de bons pneus. Mais si mon propre frein intérieur est serré, aucun ange secourable ni aucune sagesse susceptible de changer ma vie ne pourra m'aider à sortir de l'impasse dans laquelle je me suis moi-même enfermé.
De nombreux Shaumbra, y compris plusieurs lors de ce même Shoud, ont exprimé une intense frustration face au fait que rien ne change vraiment. Peu importe à quel point ils le veulent, à quel point ils sont déterminés à permettre et à quel point ils sont fatigués des jeux, ils se sentent toujours coincés. Adamus a ressenti cette frustration et a dit :
« Dépassons l'ancienne gravité, les limitations, les appréhensions. Sortons du mental et faisons-le tout simplement. Et si suffisamment de Shaumbra se rassemblent pour cela et en ont le désir, cela arrivera. »
Eh bien, il y avait beaucoup de gens qui voulaient que cette voiture soit débloquée, et nous avons fait de petits progrès grâce à chaque effort monumental. Mais en fin de compte, ce n’était ni la neige, ni la gravité, ni la conscience de masse, ni quoi que ce soit d’autre d’extérieur qui posait problème. C’était le frein intérieur qu’il fallait desserrer avant que quoi que ce soit ne puisse vraiment changer.
Adamus a poursuivi en disant :
« Certains d'entre vous rencontrent des obstacles, des choses qui vous retiennent, et se demandent si ce ne sont que des peurs ou si vous n'êtes pas prêts. C'est l'ancienne gravité, bien sûr, et c'est le mental humain qui se pose la question. Mais nous allons simplement sauter par-dessus cela. Nous allons simplement aller au-delà. … L’ancienne approche dirait que vous devez faire quelque chose, que vous devez y travailler, que vous devez faire des efforts. Mais cela ne fait que renforcer la gravité. »
Décoller cette voiture du banc de neige a été un véritable combat contre la gravité. La seule chose que nous n'avons pas essayée a été de la soulever du sol au-dessus de la neige, ce qui, bien sûr, n'aurait fait que rendre le problème de la gravité plus... pressant. Mais en fin de compte, il ne s’agissait pas de travailler et d’essayer plus fort. Il s'agissait de desserrer le frein à main. Et qu'est-ce que cela veut dire exactement ?
Le frein à main d'une voiture est là pour la maintenir en place en toute sécurité là où vous l'avez laissée, afin qu'elle ne dévale pas la pente ou ne heurte pas quelque chose. Le frein énergétique chez un humain sert à peu près le même objectif – assurer notre sécurité – et nous avons mis en place un grand nombre de ces freins à inertie internes tout au long de notre vie sur Terre.
À l’origine, ils étaient nécessaires pour nous empêcher de nous envoler vers les autres royaumes. S'incarner dans la matière, c'était comme se garer sur une pente très raide ; la tendance naturelle était de ne PAS rester en place ! Et au fil du temps, nous avons appris à mettre ces freins pour de nombreuses autres raisons.
Vous êtes tourmentés parce que vous vous exprimez ? Nous serrons le frein à main pour nous taire.
On se moque de nous parce que nous sommes bizarres ? On met le frein à main pour garder la tête baissée et s'intégrer.
Cœur trahi et brisé ? Réglons le frein électronique pour garder l'intimité à distance.
Et ainsi de suite.
C'est devenu un réflexe automatique pour moi de mettre le frein à main lorsque je vais garer ma voiture, même lorsque ce n'est pas vraiment nécessaire. De la même manière, nos freins électroniques internes deviennent des réponses par défaut que nous ne remarquons même plus. Mais, lorsque nous sommes entourés d'anges, que tout va bien et que nous n'avançons toujours pas, c'est le bon moment pour vérifier les paramètres de réglage internes.
Pour ma part, je remarque la présence d'un frein à main intérieur par le sentiment de constriction et de restriction qui se manifeste. Cela peut être lié à un souvenir embarrassant ou à un peu d'extravagance pour moi-même ou au fait d'être remarqué par les autres, de déplaire à un être cher– à peu près n'importe quoi. Un Maître rencontre /affronte ces moments avec clarté et neutralité et les libère. Mais chez l’humain, il peut encore y avoir une certaine résistance. Quand quelque chose déclenche un frein à main intérieur, vous pouvez le sentir ! Certaines roues ne tournent pas ; quelque part, l'énergie ne circule pas, et quelque chose à l'intérieur se crispe /se bloque, même si tous les autres systèmes fonctionnent, même si tous les autres systèmes sont en marche !
Maintenant, cela ne veut certainement pas souligner une autre chose sur laquelle vous pourriez vous tromper. (Je veux dire, toute cette histoire de « bien faire les choses » n'est que le frein à main réglé sur «ne pas se tromper ! ») Nos freins énergétiques nous ont bien servi, mais lorsque nous sommes enfin prêts à aller au-delà, nous n'en avons plus besoin. Et le processus de découverte et de libération de ces freins est très utile, tant que nous nous souvenons qu'il ne s'agit pas de « réparer » les choses mais simplement de faire de nouveaux choix.
Donc, si vous faites tout ce que vous savez faire – permettre, respirer, faire confiance, recevoir et tout ce qu'on nous a dit – et que la vie vous semble toujours bloquée, jetez un œil aux freins électroniques qui pourraient encore être enclenchés. Ressentez – et ressentez et ressentez – tout ce qui se présente. Un sentiment n’est ni bon ni mauvais, il est tout simplement. Vos sens fournissent simplement des informations. Ce que vous faites de cette information – l’accepter et modifier le réglage ou y résister et ignorer le frein – dépend entièrement de vous.
Quelque chose d’étrange s’est produit alors que j’explorais tout cela ces dernières semaines. Il y a quelques moments de mon passé qui me font encore grincer des dents lorsque je m'en souviens ; des humiliations subies de ma propre main (généralement en public) et que j'aurais aimé ne jamais voir se produire. Il m'est venu à l'esprit que le frisson intense que je ressens à l'évocation de ces souvenirs s'apparente à ce petit voyant rouge qui m'indique que le frein à main est enclenché. Alors, un jour, j'ai rassemblé deux ou trois de ces souvenirs et j'ai décidé d'enlever le frein et de les laisser rouler. En me les remémorant avec force détails, j'ai décidé de les percevoir de manière neutre, autant que possible, sans me laisser grincer des dents. Ce fut une expérience intéressante pendant quelques instants, puis je suis passée à autre chose.
En y réfléchissant plus tard, j'ai remarqué que l'un des souvenirs s'était un peu estompé, comme s'il n'était plus aussi net et précis. super! Et cet autre souvenir… attendez, c'était quoi ? Celui qui me faisait reculer dans une honte horrifiée à chaque fois qu'il apparaissait… où est-il passé ? Qu'est-ce que c'était au juste?
Aujourd'hui encore, je ne m'en souviens pas.
Vous voyez, je n'ai pas cherché à oublier ces moments embarrassants ; c'est ce que j'ai fait en les repoussant pendant des années et des années. Mais maintenant que je n’appuie plus sur le frein à cette intersection dans mon esprit/mental, c'est comme s'ils étaient doucement effacés de l'existence. Telle est l'efficacité du déblocage des freins intérieurs et de l'acceptation de TOUTES les parties de moi-même. L'énergie se détache, les vieilles traces de dérapage se dissolvent, et il est d'autant plus facile de continuer à rouler.
AUTEUR
En tant que gestionnaire de contenu du Crimson Circle, Jean réalise le rêve de sa vie de faire briller sa lumière dans le monde. En voyage spirituel depuis son enfance, elle a découvert le Crimson Circle en 2002, a rejoint l'équipe en 2008 et n'a jamais regardé en arrière. Son premier livre s'intitule « Histoires de ma dernière vie » .
Interprétation de Feolla
feolla.ca@gmail.com www.quatorzenouvelleenergie.com
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