BATTEMENTS DE COEUR SHAUMBRA- MANIPULATION VS. SENSUALITÉ - Par Jean Tinder, Manager de Contenu -Shaumbra Magazine, Décembre 2023
BATTEMENTS DE COEUR SHAUMBRA
MANIPULATION VS. SENSUALITÉ
Par Jean Tinder, Manager de Contenu
Shaumbra Magazine, Décembre 2023
Les Battements de cœur Shaumbra de ce mois-ci ont été difficiles à écrire. Non seulement parce que c’est un sujet sensible pour beaucoup de gens, y compris moi, mais il est également impossible d’aborder toutes les nuances et implications dans un court article. Cependant, étant donné que les Shaumbra sont ostensiblement à la pointe de la récolte de la sagesse des traumatismes passés et qu'ils ouvrent la voie à l'expansion et à la sensualité, il semble que ce soit un sujet dont le moment est venu.
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Il y a quelques semaines, j'ai lu un courriel angoissé d'une chère Shaumbra qui avait quelque chose à dire au sujet d'une poignée de graphiques récemment utilisés dans le Shaumbra Magazine et la vidéo des 21 Realisations Shaumbra. Se référant à plusieurs images de femmes, elle a estimé qu'elles étaient trop sexualisées ; qu'elles jouaient avec les « ambitions sexuelles » séculaires des hommes tout en ignorant le malaise des femmes et en continuant même à perpétuer des stéréotypes préjudiciables. S'exprimant au nom de plusieurs autres Shaumbra, elle a estimé qu'il était important d'aborder cet « éléphant dans la pièce ».
Le personnel du Crimson Circle est toujours attentif aux commentaires des Shaumbra. Et même si nous ne pouvons pas répondre à toutes les préférences individuelles, il est important de prendre en compte les sensibilités générales de notre public, sans parler du respect de l’intégrité énergétique. L’alimentation énergétique et la manipulation de quelque nature que ce soit ne devraient jamais être présentes dans tout ce que nous faisons ou proposons au monde. Le courriel en question a été envoyé au service client, qui l'a transmis à ceux qui choisissent les images de nos différentes productions, une équipe composée principalement de Geoffrey Hoppe, Marc Ritter, Peter Orlando et moi-même. Nous avons eu plusieurs discussions à ce sujet, et même si je ne peux pas parler pour les autres, j'aimerais partager mes propres réflexions sur cette question.
En tant que membre de l'équipe créative du CC, j'ai un intérêt professionnel actif pour l'impression générale et la pertinence des images que nous utilisons, qui sont presque toutes acquises sur GettyImages.com. Chaque graphique est choisi pour illustrer, soutenir ou améliorer les informations partagées. Faisant partie de ce voyage depuis des décennies (et des vies entières) en tant que femme – et seule femme de l’équipe créative – j’ai également un intérêt très personnel pour la façon dont les femmes sont représentées. Après des millénaires de distorsions et de blessures énergétiques, c’est un domaine sensible qui est certainement mûr pour une transformation.
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J'ai grandi dans un environnement où l'on se méfiait du corps et où on le niait. La douleur physique devait être endurée sans se plaindre. Le plaisir physique (en particulier celui que l'on s'administre soi-même) était au mieux suspect, au pire laid et pécheur. L’apparence d’une femme devait être modeste à tous égards : pas de pantalons, pas d’épaules ou de genoux dénudés et surtout pas de décolleté. Le corps physique était essentiellement une chose impulsive et honteuse qui devait être strictement contrôlée et utilisée uniquement pour transporter le cerveau.
(Être belle était suspect, mais être intelligente était tout.) Le sexe et la sexualité n'étaient jamais abordés autrement que sous l'angle du « Ne le fais pas », et les garçons étaient strictement interdits. Quand j’étais enfant, je priais Dieu pour ne pas avoir d'enfant avant d'être mariée, parce que c’était une chose tellement honteuse. Je n’avais aucune idée de la façon dont cela se passait ou de ce que le fait d'être mariée avait à voir avec le processus, mais je savais qu'il n'y avait rien de pire au monde que de se tromper.
Inutile de dire que lorsque la vie m’a présenté UN GARÇON qui me trouvait intéressante, je n'avais pas la moindre idée de la rapidité avec laquelle les choses pouvaient passer du « Salut, comment t'appelles-tu? à "Oh mon Dieu, je suis enceinte. » À 18 ans, je comprenais les processus biologiques mais je n’étais absolument pas préparé aux composantes émotionnelles et hormonales. Ce fut une période extrêmement stressante de ma vie et j'en ai gardé des séquelles pendant longtemps. (Pour mémoire, je n’ai désormais aucun regret et j’ai célébré il y a quelques semaines à peine, le 40e anniversaire de mon fils aîné. Mais il m’a fallu beaucoup de temps et beaucoup de compassion pour libérer les blessures et les croyances blessantes que j’avais endurées.)
Tobias avait l'habitude de dire que pour la plupart des Shaumbra, cette vie est une sorte de microcosme de nos autres vies, toutes mélangées. En d’autres termes, nous avons permis aux circonstances de notre vie qui déclenchent d’anciennes blessures et des énergies bloquées pour finalement les laisser partir, ramenant ainsi une multitude d’aspects à la maison. J’ai eu des flashbacks d’horreurs vécues personnellement par d’autres versions de moi-même – des traumatismes sexuels profonds, des exécutions par le feu et les balles, l’impuissance face à la domination masculine, la trahison et l’abandon de ceux qui auraient dû me protéger, etc. Une grande partie des abus, y compris au cours de cette vie, provenaient de la distorsion et du contrôle religieux ; une autre partie à cause de l’ignorance et des déséquilibres du pouvoir. TOUT cela fait mal et les cicatrices sont profondes. Mais c’est dans cette vie que nous pourrons les transformer en sagesse.
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En raison de mes propres souvenirs et de mes blessures, j'ai toujours été très sensible à la façon dont les femmes sont représentées. Il y a de nombreuses années, par exemple, je voyais tous les jours un panneau publicitaire montrant un visage de femme avec la bouche ouverte d’une manière clairement séduisante. Cela m'a beaucoup vexée. Comme je l’ai dit à quelqu’un : « C’est comme si les femmes n’étaient que des pelotes à épingles, des objets que les hommes pouvaient piquer. » Au fil des années, j'ai également ressenti du dégoût envers les femmes qui faisaient preuve d'un quelconque degré de volupté ou de sensualité. Même si je rejetais mentalement le sentiment de honte dans lequel j’avais grandi, je l’avais profondément intériorisé.
Ce n'est qu'il y a quelques années que j'ai réalisé que mes problèmes de sensualité et de beauté n'avaient rien à voir avec les autres. Il ne s’agissait pas de la façon dont les femmes se présentaient, ni même de l'attitude des hommes ou des souvenirs de choses qu'ils avaient faites. Il s’agissait plutôt du déséquilibre entre mon propre moi masculin et mon propre moi féminin. Plus de 10 ans après avoir fréquenté pour la première fois l'École des Énergies Sexuelles (SES), puis l'avoir enseignée et l'avoir suivie à de nombreuses reprises, j'ai enfin pris profondément conscience de son potentiel de guérison.
Voyez-vous, mon féminin intérieur se sentait maltraité, humilié et abandonné par mon masculin intérieur, et il s'était caché. Mon masculin intérieur, à qui il incombait de prendre soin de moi, se sentait à la fois ennuyé /agacé et impuissant à la protéger. Et tout rappel extérieur de son absence, comme une femme particulièrement belle, ne faisait que l'ennuyer encore plus. J'ai réalisé que tant que la paix ne serait pas trouvée entre ces parties intérieures de moi, les jugements, les ressentiments et les peurs continueraient à être projetés sur les situations et les personnes de mon monde extérieur. C’était une pilule amère à avaler, mais je savais qu’il fallait la régler si je voulais vivre en harmonie avec moi-même. Il ne s’agissait pas de femmes magnifiques ni même de panneaux publicitaires dévergondés. C’était que les problèmes sociétaux liés à la sexualisation et à l’objectivation des femmes ne pouvaient être résolus qu’en moi-même.
Maintenant, pour en revenir au sujet qui nous occupe, je ne dis pas qu'il faut utiliser n'importe quelle image. Si mes émotions négatives sont déclenchées par quelque chose, c’est en moi que je dois regarder/sentir le pourquoi, nulle part ailleurs. Mais chaque image possède des qualités qui peuvent ou non correspondre /convenir à la production en question. Comment décidons-nous si une photo est appropriée ou non ? C’est toujours un choix collectif et chaque membre de l’équipe a ses propres critères. Mais pour moi, surtout lorsqu’il s’agit d’images potentiellement « sexy », il est important de ressentir ce que l’image « dit ».
Par exemple, disons qu’il y a une belle femme qui montre un peu de peau. Je ne pense pas que ce soit la quantité de peau qui compte, mais ce que l’image représente. Est-ce qu'elle vit une expérience intérieure de joie sensuelle que nous voyons par hasard ? Est-ce qu’elle essaie de séduire pour « vendre » quelque chose? La photo est-elle mise en scène pour susciter un certain type de réaction? En d’autres termes, que fait l’énergie ? De toute évidence, mes propres filtres, conditionnements, croyances et expériences passées peuvent m’amener à percevoir quelque chose de différent de ce que vous percevez. Et la société a une longue histoire de réduction des femmes à des objets de stimulation et de gratification pour les hommes, ou de tentation et de chute. Alors, où se situe la limite /la frontière entre le plaisir de la beauté sensuelle et le trouble de la manipulation séductrice ?
Si les Shaumbra doivent être les standards pour vivre en tant qu'anges sensuels sur Terre, comment pouvons-nous laisser aller les anciens déclencheurs et blessures, tout en conservant la sagesse qu'ils offrent ? De toute évidence, il s'agit d'une question profondément personnelle pour chacun d'entre nous. Pour moi, il s’agit de regarder à l’intérieur de moi chaque fois que je suis déclenchée. Il s’agit de se demander : « Qu’est-ce que je ressens vraiment ici ? » puis de faire confiance à ce que la réponse m'apporte. Il est beaucoup plus facile de se détourner du déclencheur ou de demander à quelqu’un d’autre de le supprimer, mais il est beaucoup plus difficile de le suivre plus profondément jusqu’à ce que la blessure soit exposée. Et alors, que faire ? Faut-il blâmer les hommes, les religions, le virus, etc.
Adamus pose la question au début de SES : « Qui est à blâmer ? En fin de compte, il ne s’agit pas de blâmer mais de recevoir le pardon, car c’est là que se trouve la véritable solution.
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En d’autres termes, il ne s’agit pas de « résoudre /de régler» un problème ou de « surmonter » un problème. Il ne s’agit pas non plus de blâmer un événement traumatisant ou un problème sociétal endémique, qu'il date d'aujourd'hui ou d'hier. Et il ne s’agit certainement pas de pardonner aux coupables, car si tout est mon énergie, alors qui m’a vraiment blessée ? La véritable guérison consiste à recevoir le pardon de mon Soi envers mon être humain pour avoir été dans toutes ces situations blessantes en premier lieu.
Lorsque je suis pardonnée d’avoir choisi une vie de croyances limitatives et humiliantes /honteuses, je n’ai plus besoin de blâmer mes parents, mes pasteurs ou mes vies antérieures. Après tout, ils ne faisaient qu’exprimer, extérioriser, leurs propres blessures.
Lorsque je suis pardonnée d’avoir été dans une situation où quelqu’un m’a blessée sexuellement, la lourdeur de cette cicatrice commence à se dissiper.
Lorsque je suis pardonnée d'avoir, au hasard de ma vie, blessé les autres et perpétué moi-même des abus, la honte et la douleur du passé sont guéries et un avenir de sensualité et de joie devient possible.
Lorsque je suis pardonnée, tout revient à la neutralité.
Ces blessures sont profondes et je ne minimiserai jamais la douleur de quelqu’un d’autre. Nous ne pouvons pas comparer nos voyages, mais seulement nous refléter mutuellement le chemin à suivre pour rentrer à la maison.
Je continuerai à apprécier les images qui célèbrent la beauté, l’ouverture et la sensualité, tout en étant consciente que les autres peuvent les voir différemment. Et je continuerai à me rappeler que lorsque des blessures de douleur, de honte ou de peur se déclenchent, c’est un cadeau à recevoir, car il ouvre la voie vers la liberté… chaque fois que je suis prête à y aller.
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AUTEUR
JEAN TINDER
En tant que gestionnaire de contenu du Crimson Circle, Jean réalise le rêve de sa vie de faire briller sa lumière dans le monde. En voyage spirituel depuis son enfance, elle a découvert le Crimson Circle en 2002, a rejoint l'équipe en 2008 et n'a jamais regardé en arrière. Son premier livre s'intitule "Histoires de ma dernière vie".
Interprétation de Feolla
feolla.ca@gmail.com www.quatorzenouvelleenergie.com
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