Battement de Cœur SHAUMBRA - La Lumière Intérieure- Par Jean Tinder , Manager de Contenu - Shaumbra Magazine, Janvier 2024
Battement de Cœur SHAUMBRA
La Lumière Intérieure
Par Jean Tinder , Manager de Contenu
Shaumbra Magazine, Janvier 2024
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Cette saison est propice à un rythme de vie plus lent, à la réflexion intérieure et au renouveau.
Dans l’hémisphère Nord, le solstice d’hiver marque le retour progressif de la lumière et Noël lui-même célèbre l’incarnation de la Lumière du Monde. Cette année, j’ai particulièrement apprécié la pleine lune de Noël, admirant les ombres lunaires détaillées et artistiques qu’elle projetait sur la neige brillante de la nuit. C'est un temps de pause, et même quand il se passe beaucoup de choses autour de moi, je peux encore ressentir l'attraction du calme intérieur, qui m'invite doucement à recevoir ses précieux cadeaux.
En effet, la magie de cette saison – et peut-être de la vie elle-même – se trouve toujours et uniquement à l’intérieur. Ce que nous percevons à l’extérieur est si distrayant qu’il est facile de l’oublier, mais tout ce dont nous avons besoin se trouve à l’intérieur. Les réponses que vous cherchez, la compagnie dont vous rêvez, l’énergie dont vous avez besoin, les expériences que vous désirez, les idées que vous désirez, les services qui vous bénissent – rien de tout cela ne commence à l’extérieur. Et, une fois ancré dans cette quiétude intérieure, ce qui apparaît à l’extérieur se manifeste toujours en harmonie avec votre Soi profond.
Ces dernières semaines ont été riches en événements pour moi. J'ai récemment terminé plusieurs jours passés en compagnie de progénitures adultes et de leurs enfants. Je n'ai manifestement pas l'habitude, car la curiosité inépuisable des tout-petits et la frénésie avec laquelle ils testent leurs limites m'ont donné envie de me retrouver seule !
Mais les événements mémorables ont commencé bien avant cela. Une semaine avant le Shoud de décembre et la fête de Noël, nous avons organisé la webdiffusion en direct de l'École des Énergies Sexuelles depuis le studio du CC. Je me suis réveillée le deuxième jour de SES en me sentant mal et en ressentant des douleurs abdominales (« un ventre plein de punaises », c'est ainsi que j'ai décrit cette sensation à quelqu'un).
Le soir venu, bien que j'aie eu recours à toutes mes astuces (respiration, marche, thé chaud, bains chauds, encore de la respiration), la situation s'était aggravée. Incapable de dormir, je n'arrêtais pas de demander à mon corps ce qui se passait, et à chaque fois la même réponse revenait. « Quelque chose ne va pas », disait-il, « j'ai besoin d'aide. »
Finalement, à 2 heures du matin, j'en ai eu assez et j'ai demandé à mon partenaire de me conduire aux urgences de l'hôpital. Étant une femme soucieuse de sa santé et un Maître autonome, je n'ai pas consulté un médecin conventionnel depuis plus de 20 ans. Cela n’a tout simplement pas été nécessaire. Je fais confiance à mon corps pour me faire savoir ce dont il a besoin et je fais vraiment confiance à sa capacité à guérir. Cependant, je comprends aussi que parfois mon cher corps a besoin de plus d'aide que ce que je peux lui apporter moi-même, et quand cela part d'un lieu de confiance et d'amour, tout ce que je choisis est là pour me servir.
Après avoir reçu des analgésiques aux urgences, j'ai pu à nouveau respirer profondément et ressentir la situation. Est-ce qu'il se passait quelque chose de vraiment dramatique ? Est-ce que cela pourrait être une porte de sortie pour moi ? En essayant de me distraire au cours des heures précédentes, j'avais recherché mes symptômes en ligne et, bien sûr, les pires éventualités me trottaient encore dans la tête. Néanmoins, la réponse intérieure était très claire : « Non, ce n’est pas un point/une porte de sortie. Nous – le corps et moi – avions juste quelques vieilles affaires à régler.
On m'a fait passer un scanner et le diagnostic est tombé: appendicite aiguë. Voilà qui explique tout ! Après avoir eu des problèmes avec mon appendice depuis le début de l'adolescence, mon cher corps en avait assez d'essayer de le gérer et voulait que cela disparaisse.
J'ai fait le choix clair de laisser partir tout un tas d'anciens déséquilibres, j'ai envoyé un e-mail de «congé maladie» à Geoff, Linda et à l'équipe de diffusion sur le Web, et je me suis rapidement dirigée vers une opération chirurgicale. Mon énergie m’aidait évidemment à libérer un très vieux déséquilibre biologique, et grâce à une communication intérieure claire, je n’ai jamais ressenti un seul instant de peur. C’est exactement ce qui se passait, même si c'était inconfortable et inattendu, et il n’y avait rien d’autre à faire que de faire confiance au processus. Tout s'est passé très vite : arrivée à l'hôpital à 2h00 du matin, diagnostiquée à 4h00, intervention chirurgicale à 6h00 et retour à la maison à 11h00 le matin même ! Le soulagement de mon corps était palpable, la douleur résiduelle légère et j'étais rétablie à 90 % à temps pour le Shoud une semaine plus tard.
Maintenant, même si tout cela constitue une histoire vaguement intéressante, la raison pour laquelle je la partage est d'illustrer à quel point la sagesse et la connaissance intérieures peuvent être immédiates et pratiques, surtout lorsque vous les écoutez et leur faites confiance (même si j'admets qu'il m'a fallu quelques heures pour faire la paix avec la réponse de mon corps, selon laquelle il avait besoin d'aide).
J'ai déjà écrit dans le passé que les questions que nous posons créent notre réalité, ce qui signifie que si vous voulez de bonnes informations et des créations satisfaisantes, vous devez poser de bonnes questions. Demander « pourquoi » ne me sert presque jamais ; les questions utiles sont « quoi » et « comment », par exemple : « Cher corps, de quoi as-tu besoin ? Comment puis-je t’aider à me servir ? Ou, plus largement : «Que veux-je expérimenter ? Quelles sont mes désirs? Qu'est-ce que je suis prête à libérer? Comment puis-je m’aimer aujourd’hui ? Quelle est la meilleure façon de prendre soin de moi en ce moment ?
Ces questions n’ont besoin de personne d’autre pour y répondre. Bien que la réponse puisse inclure de recourir aux services de quelqu'un d'autre, la sagesse est toute mienne au moment où j'en ai besoin. Et c’est ainsi que les choses ont toujours été censées être: chacun de nous est libre de créer, de définir et d’expérimenter sa propre réalité comme bon lui semble. Mais le monde extérieur est devenu si convaincant et si crédible que nous l’avons oublié. Et en oubliant, nous avons aidé les autres à oublier également, jusqu'à ce que tout le monde se tourne vers les autres pour obtenir l'approbation, l'acceptation, l'autorité et les réponses.
Je crois qu'une partie importante de la lumière que nous partageons est le rappel que toutes les réponses se trouvent à l'intérieur et que l'on peut s'y fier. Lorsque je fais confiance à mon propre calme et que je vis selon ma propre sagesse, eh bien, le revers de la médaille est de me rappeler que personne d’autre n’a besoin que je lui dise quoi faire ou comment vivre. Nous le savons tous, mais j’ai récemment trouvé un bon moyen de m’en souvenir.
Une de mes amies travaille avec des personnes qui sortent de l’itinérance, ce qui signifie qu’elle et d’autres personnes interagissent constamment avec des personnes qui ont beaucoup de problèmes. Pendant la formation, elle rappelle aux membres du personnel /aux collaborateurs les deux règles qu'ils doivent garder à l'esprit :
- Laissez le travail au travail; ne le prenez pas et ne le ramenez pas à la maison.
- Nous ne sommes pas la police de la vie ; si quelqu'un veut vivre dans les bois, nous l'aidons à se procurer une tente.
En langage Shaumbra, le premier devrait maintenant être évident : les problèmes et les questions qui m'entourent, même avec les gens que j'aime, ne sont pas les miens. J'ai appris à mieux m'en souvenir, mais il est toujours très tentant de vouloir aider, réparer, conseiller ou, à défaut, fournir beaucoup de bonnes idées. Mais toute cette « aide », surtout lorsqu’elle n’est pas demandée, ne fait qu’obscurcir leur propre sagesse intérieure. Ce qui veut dire que je dois me rappeler du deuxième point : je ne suis l'officier de police de la vie de personne.
Lorsque mon amie a utilisé ce terme, je me suis immédiatement rappelée avoir grandi dans une famille de « police de la vie » où tout était régi par des règles et des restrictions généreusement dictées par des dizaines de parents bien intentionnés. Ensuite, j'ai dû grimacer en me souvenant plus récemment d’avoir encouragé d’autres personnes (comme mes enfants) à faire les « bons » choix – - comme si j'étais en mesure de connaître le chemin qu'ils devaient emprunter. Le conseil aurait pu être parfait si j'avais été à leur place, mais il les prive du privilège de découvrir leur propre sagesse.
Je pense que c'est une excellente idée de respecter la souveraineté de chacun, pas seulement de ceux qui pensent et parlent comme moi, ou qui semblent faire les « bons » choix. Mais la sagesse insiste pour que je passe désormais de « l’idée » à la « réalité ». Voici quelques exemples :
L'une de mes proches envisage de faire appel à un thérapeute pour l'aider à résoudre certains problèmes de vie. Plutôt que d'intervenir, de faire des suggestions et d'essayer d'aider, il est temps pour moi de dire : «Tu as tout ce qu'il te faut. Je sais que tu trouveras exactement de qui et de ce dont tu as besoin, et je suis là si tu as besoin de mon aide. »
Quelqu'un sur Facebook demande le point de vue d'Adamus sur certaines choses, et d'autres Shaumbra font part de leurs commentaires. Cependant, étant amie en ligne avec cette personne, je peux voir ce qu'elle publie en dehors du groupe du Crimson Circle, et je suis tentée de souligner à quel point l'orientation de sa vie est en opposition avec ce qu'elle recherche. Mais ce n’est pas ce qu’ils ont demandé et je ne suis pas leur police de vie ; ils le découvriront quand ils seront prêts à le faire.
Ensuite, il y a la personne qui m'a envoyé un e-mail récemment, me souhaitant bonne chance mais apparemment inconsciente des jeux énergétiques auxquels elle se livre et qui font fuir tout le monde. Mon moi d'officier de Police de la Vie a envie de lui faire remarquer ce qu'elle fait, ce qu'elle fait ressentir aux autres, vous savez, de changer leur vie pour le mieux. Je pense que cette fois-ci, je vais laisser tomber et honorer son voyage. Qu'elle soit ou non en contact avec sa sagesse intérieure ne me regarde pas.
Une autre personne dans mon orbite a essayé beaucoup de choses différentes, mais ne semble tout simplement pas savoir quoi faire de sa vie – et je déborde d'idées ! Cependant, j'ai décidé de garder cela pour moi (à moins qu'on ne me le demande, bien sûr) et de faire tout mon possible pour la voir comme l'être ancien et sage qu'elle est déjà. Ce faisant, je me bénis moi-même en m'éloignant du rôle extérieur de Police de la vie et en retournant dans mon propre havre de paix intérieur. De toute façon, c'est le seul endroit où je peux faire une différence, car c'est là que se trouve ma lumière.
En cette nouvelle année, je vous invite à passer des moments profonds en présence de votre Soi, en vous ouvrant aux réponses qui sont en vous.
Reposez-vous dans le calme de votre cœur, surtout lorsque les autres diminuent /réduisent leur propre sagesse. Votre lumière est tout ce dont ils ont besoin, rien d’autre.
Rappelez-vous que votre énergie vous sert déjà parfaitement. Pour voir cette perfection, continuez simplement à observer et à faire confiance, en particulier lorsque les choses semblent aller « mal », parce qu'elles pourraient finalement aller bien.
Nous n’avons jamais pu sauver le monde ni quiconque s’y trouvant, même si nous avons certainement essayé. Même celui que nous connaissions comme le Sauveur a simplement dit : « Je suis la lumière du monde », parce que c'est tout ce dont tout le monde a besoin.
Qu’il s’agisse d’agents de police de la vie orientés vers l’extérieur ou d’éclaireurs de la Lumière intérieure, notre travail devient de plus en plus facile.
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AUTEUR
JEAN TINDER
En tant que gestionnaire de contenu du Crimson Circle, Jean réalise le rêve de sa vie de faire briller sa lumière dans le monde. En voyage spirituel depuis son enfance, elle a découvert le Crimson Circle en 2002, a rejoint l'équipe en 2008 et n'a jamais regardé en arrière. Son premier livre s'intitule "Histoires de ma dernière vie".
Interprétation de Feolla
feolla.ca@gmail.com www.quatorzenouvelleenergie.com
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